La Conjuration de Kronos par Frater Achad.
Trois coups sont frappés.
Procul, O procul este profani !
J’invoque Kronos : Seigneur des Âges !
Salut à Toi, O Kronos.
Et à Toi, O Toi Grand de la Nuit des Temps !
Toi, le Terrible & Séculaire, Celui qui demeure en l’Éternité :
Qui dévora Tes Enfants !
Toi, qui est sur le Trône de Jéhovah Élohim :
Et dont la Ténèbre est occultée dans les Cieux de la Compréhension !
Entends-moi, O Toi Puissant Dieu du Sabbath !
Toi, qui es établi dans les Quatre Angles de l’Univers !
Toi, qui balaye le Monde avec Ta Faucille :
Et avec Ta Croix Tau fends les Portes de la Matière !
Entends-moi, O Toi Puissant Seigneur de Khem !
Toi qui as les Redoutables Cornes du Bouc !
Et qui caches aux hommes Tes Saints Mystères !
Toi, qui exaltes Mâat dissimulée en une Robe de Peine :
Et qui réjouis ceux qui souffrent & sont parmi les Hommes !
Je suis Enoch Ton Prophète :
À qui Tu as révélé Tes Mystères,
Les Subtilités de la Sainte Kabbale !
Entends-moi Seth, Kronos, Saturne.
Quel que soit le Nom par lequel je T’invoque.
Tu es toujours Silencieux en l’Éternité
Car aucun Homme n’a connu Ton Nom !
Toi qui Te tiens à la Frontière de l’Abysse.
Toi, Toi, Toi, je T’invoque !
Toi qui résides en la Cité des Pyramides.
Toi, Toi, Toi, je T’invoque !
Toi qui campes sur la Grande Mer.
Toi, Toi, Toi, je T’invoque !
SHABBATHAI !
Vers l’Ineffable Silence,
Vers la Nuit de Pan
Vers Mystères de N.O.X.
Dans cette direction je lève mes yeux !
Sainte, Sainte, Sainte es-Tu, O Babalon,
Dame de la Cité des Pyramides,
Toi, qui portes la Coupe du Sacrement !
Saint, Saint, Saint es-Tu, O Chaos,
Paix de l’Éternité d’où est né le Cosmos,
& où il retournera !
Saint, Saint, Saint es-Tu, O Unique,
Couronne de l’Ineffable Vérité,
Dont la Blanche Lumière brille au
Sommet des plus Hauts Cieux !
Toi que je cherche : Vers Ton Unité mes yeux sont-ils toujours tournés,
Bien que par ma propre cécité Elle me soit cachée !
Bien qu’il soit écrit :
« Envers le mortel persévérant, les immortels bénis sont prompts ».
J’invoque Aima, la Brillante & Fertile Mère, par le Rituel du Silence.
(Pause)
Je descends du Palais de la Compréhension.
Je vous salue, je vous embrasse, O enfants de la Terre,
Qui aspirent à la Lumière, comme les petites fleurs,
Qui se tournent vers les Rayons du Soleil dans le joli Jardin de la Vie.
Le Continu des Cieux.
Les Eaux de la Rivière d’Amrit.
La Coupe du Poison !
La Rosée de l’Immortalité.
La Continuité de l’Existence.
L’Amour qui connaît le Symbole.
La Perfection de l’Univers.
La Quadrature du Cercle.
L’Entrée au Palais de la Fille du Roi.
Et au cœur des danses du Sphinx danse le Seigneur Adonaï,
En ses Couronnes de Roses & de Perles
Rendant heureux le cours des choses ;
Oui, rendant heureux le cours des choses.
AMEN !
Plus sur le sujet :
La Conjuration de Kronos, Frater Achad. Traduction française par Spartakus FreeMann, Nadir de Libertalia, avril 2005 e.v.
Image par Glauco Gianoglio de Pixabay