La Gnose, sonnet dédicace,
à Synésius, patriarche gnostique.
à Sophronius, évêque de Béziers.
à Théodote, diacre gnostique.
La Gnose au firmament s’allume comme un phare.
L’Esprit, de la Matière a rompu le sommeil.
L‘Amour et l’Idéal font sonner leur fanfare.
Une aigrette flamboie au casque du soleil.
Le Démiurge en vain se révolte et s’effare.
Les Archons noirs, en vain, combattent le réveil.
La Gnose au firmament s’allume comme un phare.
Une aigrette flamboie au casque du soleil.
Christos est roi, Christos est Dieu, Christos se lève .
L’Océan de la foi déferle et bat la grève.
La splendeur du Plérôme empourpre l’horizon.
Et les sacrés Eons, portés sur la Science,
Planent dans l’Infini, chantant la Renaissance ;
Et la clarté céleste emplit notre raison.
Plus sur le sujet :
Ŧ Jules, évêque d‘Alet et de Mirepoix.
La Gnose, In Hymnarium Gnosticum, Jules Doinel, 1901.
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