Un article de Spartakus FreeMann sur l’alphabet céleste : sources et documents.
Merci à Gilles Le Pape pour son aimable relecture. Ce texte lui est dédié.
« Mais aller contre les avertissements des astres, c’est tenter Dieu, puisque les astres sont les lettres de l’alphabet céleste » A. Dumas, La Royale Maison de Savoie.
Cet article ne traitera que de l’alphabet céleste, c’est-à-dire des lettres qui sont décelées dans le ciel et à la semblance de configurations célestes.
L’alphabet céleste est classé dans les groupes d’idéogrammes ou de signes « à lunettes » ou « astraux ». Des ensembles de points ligaturés constituant de petites formes géométriques ressemblant généralement à des lettres hébraïques ou arabes. Ces sont là les motifs parmi les plus courants des manuscrits magiques ou astrologiques médiévaux. On les retrouve, sous différentes configurations, depuis la haute Antiquité.
Dans le Zohar, folios 130, il est écrit : « Dans toute l’étendue du ciel, dont la circonférence entoure le monde, il y a des figures, des signes au moyen desquels nous pourrions découvrir les secrets et les mystères les plus profonds. Ces figures sont formées par les constellations et les étoiles, qui sont pour le sage un sujet de contemplation et une source de mystérieuses jouissances…. Celui qui est obligé de se mettre en voyage dès le matin n’a qu’à se lever au point du jour et à regarder attentivement du côté de l’orient, il verra comme des lettres gravées dans le ciel et placées les unes au-dessus des autres. Ces formes brillantes sont celles des lettres avec lesquelles Dieu a créé le ciel et la terre ; elles forment son nom mystérieux et saint. » et Zohar, I, 2b-3b contant l’histoire du Rav Hamenouma et de la présentation des lettres en vue de la création du monde conclut : « De ce qui précède il résulte que le Saint, béni soit-il, a créé les formes des grandes lettres célestes auxquelles correspondent les petites lettres d’ici-bas. »
Plus sur le sujet :
L’alphabet céleste : sources et documents, Spartakus FreeMann