L’Isopséphie : de Babylone à Aïwaz

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L’Isopséphie : de Babylone à Aïwaz par Spartakus FreeMann.

« Les choses ne sont que l’apparence des nombres. »

Pythagore, Ieros Logos.

Introduction

Dans notre premier article (1) nous avons pénétré dans l’univers de l’arithmosophie grecque au travers des procédés de l’isopséphie. Nous continuons maintenant en brossant un bref tableau historique de son apparition et de son utilisation mystique jusqu’à aboutir à la doctrine magique énoncée par Aleister Crowley à l’aube du 20e siècle.

Selon Georges Contenau (2), il est très probable que les procédés d’isopséphie ont leur origine en Mésopotamie où des valeurs numériques étaient attribuées aux différents caractères de leur syllabaire afin, entre autre, de déterminer la valeur numérique d’un nom propre ou divin. Tous les dieux se voyaient ainsi attribuer un nombre qui devenait le symbole mystique essentiel de ses qualités.

« Les mésopotamiens conçurent alors l’idée de fixer une valeur numérique à chacun des signes de leur syllabaire afin que chaque nom soit exprimable numériquement… »

(Contenau, p 166)

Ainsi, le nombre d’Anu était 60, considéré comme un nombre parfait ; celui de Shamash (dieu du Soleil) était 20 ; celui de Sin (dieu de la Lune) était 30 (le nombre de jours du mois lunaire) ; celui d’Ishtar était 15 (Conteneau, page 258).

Ces attributions apparaissent encore dans une inscription sur une tablette remontant au règne de Sargon II (727-707 av. J.-C.) et qui raconte que le roi a bâti les murailles de Khorsabad selon une mesure équivalente à la valeur de son nom (dur sharrukin), c’est-à-dire de 16 283 briques.

Comme l’écrit Pichot, « tout comme l’astronomie mésopotamienne était inséparable de l’astrologie, les mathématiques mésopotamiennes étaient inséparables de la mystique des nombres » (3). Les nombres ne se présentent pas à nous aussi concrètement que les figures géométriques, ils sont bien plus abstraits et, cependant, ils existent et agissent sur notre environnement. Ces actions invisibles furent considérées comme étant supranaturelles ; en dehors de la nature et pourtant s’y manifestant. Les Mésopotamiens ne cherchaient pas des règles ou des preuves mathématiques, mais des procédés techniques leur permettant d’agir sur le réel. Cette quête tenait bien plus de la magie que de la science selon nos critères.

Notons que cette mystique des nombres de l’antique Mésopotamie reposait sur une attribution de nombres à certains dieux ou certaines manifestations naturelles, cette attribution ne dérivait pas d’une addition de la valeur de chaque syllabe du mot.

Nous retrouverons ce système appliqué plus tard en Grèce, par les pythagoriciens principalement. L’alphabet archaïque grec comportait 27 lettres et la répartition de celles-ci en 9 « chambres » (1-9, 10-90 et 100-900), ou triple ennéade, remonte probablement à cette période. Selon Naveh (4), cet alphabet dérivait probablement d’une écriture proto-cananéenne (vers 1050 av. J.C.) comportant elle-même 27 signes.

Selon Martin Bernal, le système de lettres-nombres fut établi probablement vers le 10e ou le 9e siècle avant J.C. : « cela correspond parfaitement avec la preuve historique et archéologique d’un contact entre le Levant et la région Égéenne à cette période » (5).

Quelques exemples

Nous ne donnerons ici que trois exemples qui devraient permettre au lecteur de mieux appréhender l’utilisation que l’on pouvait faire de l’isopséphie. Nous aurions pu encore donner les interprétations théologiques et herméneutiques à partir de la Bible des Septante concernant le nom de Jésus, mais cela sortait du but du présent article. Rappelons tout d’abord la définition de l’isopséphie : « Additionner les symboles numériques désignés par les lettres d’un mot et remplacer le mot par le chiffre obtenu s’appelle pséphie. Quand la somme des lettres-nombres de plusieurs mots est identique, on parle d’isopséphie » (6).

1- Le Nom gnostique Caulacau

Ce nom apparaît dans les écrits de Basilide un gnostique qui enseigna à Alexandrie sous le règne d’Adrien, vers 130 de notre ère. Il rédigea ses Exegetica, une œuvre en 24 volumes, à cette époque. Il ne nous en reste que quelques bribes préservées dans les écrits des Pères de l’Église, comme ce court passage tiré d’Irénée :

« Ces gens-là recourent eux aussi à la magie, aux incantations, aux invocations et aux autres pratiques magiques. Ils inventent des noms qu’ils disent être ceux des Anges; ils prétendent que tels sont dans le premier ciel, tels autres dans le second, et ainsi de suite; ils s’évertuent de la sorte à exposer les noms des Archontes, des Anges et des Vertus de leurs 365 prétendus cieux. De même, ils disent que le nom sous lequel est descendu et remonté le Sauveur est Caulacau.

Celui donc qui aura appris ces choses et connaîtra tous les Anges et leurs origines deviendra lui-même invisible et insaisissable aux Anges et aux Puissances, comme l’a été Caulacau. De même que le Fils a été inconnu à tous, ainsi eux-mêmes ne pourront être connus par personne: tandis qu’ils connaîtront tous les Anges et franchiront leurs domaines respectifs, ils resteront pour eux tous invisibles et inconnus. « Pour toi, disent-ils, connais-les tous, mais qu’aucun ne te connaisse ! » Pour ce motif, des gens de cette sorte sont prêts à tous les reniements : bien mieux, ils ne peuvent pas même souffrir pour le Nom, puisqu’ils sont semblables aux Éons. Peu d’hommes sont capables d’un tel savoir: il n’y en a qu’un sur mille, deux sur dix mille. Les Juifs, disent-ils, n’existent plus, et les chrétiens n’existent pas encore. Leurs mystères ne doivent absolument pas être divulgués, mais tenus secrets par le moyen du silence.

Ils déterminent la position des 365 cieux de la même manière que les astrologues: empruntant leurs principes, ils les adaptent au caractère propre de leur doctrine. Leur chef est Abraxas, et c’est pour cela qu’il possède le nombre 365. »

Le nom « Caulacau » cité par Irénée est issu d’Isaïe 28, 9-13 :

« À qui enseigne-t-il la leçon ? À qui explique-t-il la doctrine ? À des enfants à peine sevrés, à peine éloignés de la mamelle, quand il dit : çav laçav, çav laçav; qav laqav, qav laqav; ze’êr sham, ze’êr sham. Oui, c’est par des lèvres bégayantes et dans une langue étrangère qu’il parlera à ce peuple. Oui, c’est par des lèvres bégayantes et dans une langue étrangère qu’il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : « Voici le repos! Donnez le repos à l’accablé : ceci est un endroit tranquille. » Mais ils n’ont pas voulu écouter. Aussi Yahvé va leur parler ainsi : çav laçav, çav laçav; qav laqav, qav laqav; ze’êr sham, ze’êr sham, afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, pris au piège, emprisonnés. »

Or, dans ce passage, les deux mots hébreux « commandement » et « ligne » sont rendus par « çav laçav » et « qav laqav ». Si nous appliquons les procédés d’isopséphie à la version grecque pour le nom « Caulacau » (Kaeu-lea-kaeu), nous obtenons 888 (καευλεακαευ = 20 + 1 + 5 + 400 + 30 + 5 + 1 + 20 + 1 + 5 + 400) ce qui marque l’identité entre le Christ (Jésus en grec est ΙΗΣΟΥΣ dont la valeur est 888) et la connaissance.

Nous retrouvons dans ce passage une référence à Abraxas dont le nombre est 365 ce qui est vérifié, à nouveau, par le biais de l’isopséphie puisque la valeur complète des lettres composant le nom Abraxas, vaut 365 : Α Β Ρ Α Ξ Α Σ = 1 + 2 + 100 + 1 + 60 + 1 + 200.

2- Le nom Sérapis

Voici à présent un exemple extrait de la Vie d’Alexandre le Grand du pseudo-Callisthène :

« La cité d’Alexandrie que tu bâtis sera le joyau du monde et je serai son dieu protecteur pour les siècles à venir. Tu y reposeras lorsque tu seras mort. Je te prouverai rapidement là où tu es censé être. Prends 200 et ajoute 1, ensuite 100 et ajoute 1, ensuite 4 fois 20, et 10, et prends le premier nombre et mets-le à la fin. Sache maintenant quel dieu je suis ».

La légende veut qu’Alexandre fut capable de résoudre cette énigme en écrivant les suites de nombres que le dieu lui avait donné dans le rêve (200 + 1 + 100 + 1 + 80 + 10 +200) et en traduisant chaque nombre par la lettre grecque correspondante ; ce qui donna Sérapis (ΣΑΡΑΠΙΣ). Cependant, il est à noter qu’à l’époque où vécu Alexandre, ce dieu « n’existait » pas encore ; en effet, il sera créé sur ordre de Ptolémée (général d’Alexandre qui gouvernera l’Égypte après sa mort) afin d’unir les dieux égyptiens Osiris et Apis et grecs Apollon et Zeus afin d’unir les croyances religieuses des deux peuples coexistant à Alexandrie.

3- Le Nombre 666

Le jouet favori de ceux s’essayant à la guématrie – grecque ou hébraïque voire latine – demeure sans conteste le nombre de la Bête cité dans l’Apocalypse de Saint Jean, 13 ; 17-18 :

« C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six ».

Ou, dans la version grecque :

17 καὶ ἵνα μή τις δύνηται ἀγοράσαι ἢ πωλῆσαι εἰ μὴ ὁ ἔχων τὸ χάραγμα, τὸ ὄνομα τοῦ θηρίου ἢ τὸν ἀριθμὸν τοῦ ὀνόματος αὐτοῦ.

18 ὧδε ἡ σοφία ἐστίν· ὁ ἔχων νοῦν ψηφισάτω τὸν ἀριθμὸν τοῦ θηρίου, ἀριθμὸς γὰρ ἀνθρώπου ἐστίν· καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτοῦ ἑξακόσιοι ἑξήκοντα ἕξ.

« Comme tout le monde le sait, le Nouveau Testament est écrit en grec. Dans le texte de l’Apocalypse, le nombre 666 est noté en numération alphabétique KHI KSI & STIGMA.

Χ Khi = 600

Ξ Ksi = 60

Ϝ Stigma = 6 » (8).

Selon Irénée de Lyon, il s’agirait en fait de l’empereur romain Domitien :

« Il est donc plus sûr et moins dangereux d’attendre l’accomplissement de cette prophétie, que de se livrer à des recherches et de conjecturer les premiers noms venus, car on peut trouver un grand nombre de noms ayant le chiffre que nous avons dit, et le problème n’en demeurera pas moins posé: en effet, si l’on trouve beaucoup de noms ayant ce chiffre, on se demandera quel est celui d’entre eux que portera l’homme qui doit venir. Ce n’est pas faute de noms ayant le chiffre du nom de l’Antéchrist que nous parlons de la sorte, mais par crainte de Dieu et par zèle de la vérité. Car le mot ΕΥΑΝΘΑΣ (Florissant), par exemple, possède bien le chiffre cherché, mais nous n’affirmons rien à son sujet pour autant. Le mot ΛΑΤΕΙΝΟΣ (Latin) a également le chiffre six cent soixante-six et est tout à fait digne de créance, puisque le dernier royaume possède précisément ce nom: car ce sont les Latins qui dominent en ce moment; cependant, nous ne nous ferons pas gloire de ce mot. Le mot ΤΕΙΤΑΝ (Titan) – en écrivant la première syllabe avec deux voyelles, l’epsilon et l’iota – est, de tous ceux qui se rencontrent chez nous, le plus digne de créance. En effet, il possède le chiffre que nous avons dit et se compose de six lettres, chaque syllabe étant constituée par trois lettres; c’est un nom ancien et exceptionnel, car aucun de nos rois ne s’est appelé Titan, et aucune des idoles publiquement adorées chez les Grecs et les barbares ne possède ce nom; ce nom passe même pour divin auprès de beaucoup, au point que le soleil est appelé Titan par ceux qui dominent en ce moment; ce nom contient encore l’évocation d’un châtiment et d’un vengeur, et c’est un fait que l’Antéchrist affectera de venger les victimes des mauvais traitements; surtout, enfin, c’est un nom digne d’un roi, et plus encore d’un tyran. Ainsi, le nom de Titan possède assez de probabilité pour nous permettre de conclure, à partir d’indices nombreux, qu’il pourrait fort bien être celui de l’homme qui doit venir. Cependant, nous ne risquerons pas notre fortune sur lui ni ne déclarerons péremptoirement que l’Antéchrist portera ce nom-là, sachant que, si son nom avait dû être ouvertement proclamé dès à présent, il aurait été dit par celui qui a vu l’Apocalypse: car il n’y a pas très longtemps que celle-ci a été vue, mais cela s’est passé presque au temps de notre génération, vers la fin du règne de Domitien » (9).

L A T E I N O S

30 1 300 5 10 50 70 200 = 666

T E I T A N

300 5 10 300 1 50 = 666

E U A N TH A S

5 400 1 50 9 1 200 = 666

Durant des siècles, les théologiens, illuminés et autres amateurs de mystères chercheront à percer le secret du « 666 ».

Cabale grecque thélémite

L’isopséphie passera non seulement dans le domaine des études bibliques – servant d’outil d’herméneutique –, mais également dans l’occultisme de la fin du 19e siècle. Bien moins célèbre que la guématrie kabbalistique, elle servira principalement dans les travaux magiques d’Aleister Crowley et dans ses tentatives d’explication du Liber AL vel Legis.

Il rédigera, dès 1919, le Liber MCCLXIV ou The Greek Qabbalah qui sera perdu pendant des années avant d’être retrouvé dans les archive de Gerald Yorke. Le projet était ambitieux, puisque ce livre devait constituer un « Dictionnaire complet de tous les mots et phrases sacrés des livres gnostiques et autres écrits grecs et coptes » (Curriculum de l’A.A.). Bien que son but ne soit pas atteint, il offre néanmoins un éclairage sur de nombreux termes apparaissant dans le Liber AL vel Legis.

Lors de ses études à Cambridge, Crowley, issu d’une famille de puritains membres des Plytmouth Bethren, prendra comme pseudonyme et signera ses premières œuvres d’un « The Great Beast 666 », la « Grande Bête 666 » en français, en référence à l’Apocalypse de Saint Jean. En grec « To Mega Therion » (Τὸ Μεγα Θηρίον) a pour valeur 666 (300+70 + 40+5+3+1 + 9+8+100+10+70+50). En 1904, lors d’un voyage au Caire, Crowley découvrira dans un musée la Stèle de la Révélation portant le numéro d’inventaire 666.

Lorsqu’on lui demanda, lors d’un procès, pourquoi il s’identifiait ainsi au nombre « 666 », il répondit : « cela signifie simplement lumière du soleil. Vous pouvez m’appeler Petit Soleil ». Jouant ici sur les mots, Crowley se réfère en fait au carré magique du Soleil dont la somme des nombres de chaque ligne verticale et horizontale – ainsi que celle des diagonales – donne un total de 666.

Notons que les thélémites se saluent par un « 93 » tonitruant qui ne s’explique que si l’on divague par le grec. En effet, selon le Liber AL vel Legis, « le mot de la Loi est Thelema » (chapitre 1, verset 39) et « Fais ce que tu voudras sera le tout de la Loi » (chapitre 1, verset 40), or Thelema (qui signifie « volonté » en grec) s’écrit Θελημα, nous obtenons donc :

Θ (Theta) = 9 + ε (Epsilon) = 5 + λ (Lambda) = 30 + η (Eta) = 8 + μ (Mu) = 40 + α (Alpha) 1

La somme de la valeur de ces lettres nous donne 93.

Plus loin, le Liber AL nous dit « L’amour est la Loi, l’amour sous la volonté » (chapitre 1, verset 57). Amour en grec se dit agapè et s’écrit Αγαπη :

Α (Alpha) 1 + γ (Gamma) 3 + α (Alpha) 1 + π (Pi) 80 + η (Eta) 8

Additionnons la valeur numérique de ces lettres et nous obtenons à nouveau 93.

Les thélémite résument donc leur doctrine par un « 93 93/93 » qui est, littéralement, « volonté volonté/amour » ou « Fais ce que tu veux sera le tout de la Loi ; l’amour est la loi, l’amour sous la volonté », résumant ainsi l’essence du message du Liber AL vel Legis qui fut délivré par « XCIII = 418 to DCLXVI = 666 ». 418 est Aïwaz si l’on passe à nouveau par le grec : Aïwaz est traduit par ΑΙϜΑΣΣ ce qui donne une valeur de 418 (1 + 10 + 6 + 1 + 200 + 200). Inutile de dire que le « 666 » en question n’est autre que Crowley, comme nous l’avons vu.

Plus sur le sujet :

L’Isopséphie : de Babylone à Aïwaz, Spartakus FreeMann, mai 2010 e.v.

Illustration par lemaildeclaire de Pixabay

Valeur des lettres

Lettres Valeur Nom Translittération

Α α Αλφα 1 Alpha A

Β β Βητα 2 Beta B

Γ γ Γαμμα 3 Gamma G

Δ δ Δελτα 4 Delta D

Ε ε Εψιλον 5 Epsilon E

Ϝ ϝ Διγαμμα 6 Digamma

(Stigma) W

Ζ ζ Ζητα 7 Zeta Z

Η η Ητα 8 Eta E

Θ θ Θητα 9 Theta Th

Ι ι Ιωτα 10 Iota I

Κ κ Καππα 20 Kappa C

Λ λ Λαμδα 30 Lambda L

Μ μ Μυ 40 Mu M

Ν ν Νυ 50 Nu N

Ξ ξ Ξι 60 Xi X

Ο ο Ομικρον 70 Omicron O

Π π Πι 80 Pi P

Ϙ ϙ 90 Qoppa Q/H

Ρ ρ Ρω 100 Rho R

Σ σ ς Σιγμα 200 Sigma S

Τ τ Ταυ 300 Tau T

Υ υ Υψιλον 400 Upsilon Y

Φ φ Φι 500 Phi Ph

Χ χ Χι 600 Chi Ch

Ψ ψ Ψι 700 Psi Ps

Ω ω Ωμεγα 800 Omega O

Ϡ ϡ 900 Sampi Ss

Notes :

(1) « Isopséphie, Cabale et Mystique des Nombres Grecs » par Spartakus FreeMann.

(2) Contenau, Georges. Everyday Life in Babylon and Assyria. Norton Library, New York: 1966.

(3) André Pichot: La naissance de la science, Gallimard, Paris, 1991.

(4) Naveh, Joseph. Early History of the Alphabet: An Introduction to West Semitic Epigraphy and Paleography. Jerusalem: The Magnes Press, The Hebrew University, 1987.

(5) Bernal, Martin. Cadmean Letters: The Transmission of the Alphabet to the Aegean and Further West before 1400 B.C. Winona Lake: Eisenbrauns, 1990.

(6) A. Strus, RBi 102 (1995) 244.

(7) Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, 124 ; 5-7.

(8) « Dévaluation ! » par Melmothia.

(9) Irénée de Lyon, Contre les hérésies, Livre 5, chapitre 30.

Sources:

En français :

En anglais :

  • Barry, Kieren. The Greek Qabalah – Alphabetic Mysticism and Numerology in the Ancient Word. York Beach, Me.: Samuel Weiser, Inc., 1999.
  • John Opsopaus, « History of Isopsephia (Gematria) », 1995.
  • H. Peter Aleff, « Perceptions of Numbers ».
  • Bernal, Martin, Cadmean Letters: The Transmission of the Alphabet to the Aegean and Further West before 1400 B.C. Winona Lake: Eisenbrauns, 1990.
  • Simo Parpola: « The Assyrian Tree of Life: Tracing the Origins of Jewish Monotheism and Greek Philosophy », Journal of Near Eastern Studies, Volume 52, July 1993, Number 3, pages 161-208.
  • Cajori, Florian. A History of Mathematical Notations (2 vv.). Chicago: Open Court, 1928-9.
  • Contenau, Georges. Everyday Life in Babylon and Assyria, New York: St. Martin’s Press, 1954.
  • Diringer, David. The Alphabet: A Key to the History of Mankind (2 vv.). New York, Funk & Wagnalls, 1968.
  • Diringer, David. The Story of the Aleph Beth. New York: Thomas Yoseloff, 1960; World Jewish Congress, 1958.
  • Ifrah, Georges. From One to Zero: A Universal History of Numbers, Viking, 1985.
  • Menninger, Karl. Number Words and Number Symbols: A Cultural History of Numbers. Cambridge: MIT Press, 1969.
  • Naveh, Joseph. Early History of the Alphabet: An Introduction to West Semitic Epigraphy and Paleography. Jerusalem: The Magnes Press, The Hebrew University, 1987.

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