Le Livre Des Figures Hiéroglyphiques par Nicolas Flamel.
Paru en 1612, Le Livre des figures hiéroglyphiques est l’ouvrage le plus célèbre attribué à Nicolas Flamel. Il est d’abord imprimé parmi d’autres textes dans un volume intitulé Trois traitez de la philosophie naturelle non encore imprimez, par Pierre Arnauld sieur de la Chevallerie, avec comme titre : « Les figures hierogliphiques de Nicolas Flamel, ainsi qu’il les a mises en la quatrième arche qu’il a battie au Cimetiere des Innocens à Paris, entrant par la grande porte de la rue S. Denys & prenant la main droite ; avec l’explication d’icelles par iceluy Flamel ». Il y est présenté comme étant la traduction française d’un texte latin rédigé par Flamel.
L’auteur y raconte comment il devint l’heureux acquéreur en 1357 d’un très ancien manuscrit enrichi d’enluminures, censé contenir le secret de la transmutation des métaux : « L’ouvrage, écrit-il, était soigneusement relié et protégé par une épaisse couverture de cuivre repoussé, ornée de lettres et d’étranges dessins en relief… Il m’apparut que je ne saurais déchiffrer ces mots qui n’étaient ni latins ni grecs ». La complexité des symboles contraint Flamel à chercher de l’aide auprès d’un juif savant qui lui enseigne suffisamment pour comprendre le secret des éléments fondamentaux. Le livre des figures hiéroglyphiques est la narration de la découverte du livre mystérieux par Flamel et de la quête qui s’ensuivit.
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