Et le Verbe s’est fait chair, par Constant Chevillon.
Édition de 1943, Lyon, Paul Derain.
L’amour est le coeur de Dieu, a dit Jacob Boehme ; le lieu de Dieu, c’est le coeur, a écrit Ernest Hello. Ces deux paroles sont identiques dans leur apparence dissemblable, car Dieu tressaille en tout amour et il habite le coeur des Saints qui se sont donnés à lui. Maintenant, nous pouvons ajouter : la Gloire est le vêtement de l’amour, le vêtement tissé par l’intelligence du Verbe, la robe de la transfiguration. Jésus l’a jetée sur nos épaules, comme le voulait le Psalmiste : « Faites briller, Seigneur, votre lumière sur nous ». (89. v. 17). Cette lumière glorieuse nous a fait rois, comme le Christ lui-même, rois de ce monde et du royaume céleste, n’en déplaise à ceux qui préfèrent la gloire de l’opinion et des oeuvres terrestres. Et c’est pourquoi l’Eglise, dans la procession du dimanche des Rameaux, sous le ciel nuageux de la terre, entonne le chant du soleil éternel : Gloria, laus et honor tibi sit, Rex Christe Redemptor !
Table des matières de l’ouvrage
I. Dans le principe était le Verbe : In principio erat Verbum (en ligne sur ce site)
II. Par Lui toutes choses ont été faites : Omnia per ipsum facta sunt.
III. Le monde n’a pas connu le Verbe : Et mundus eum non cognovit.
IV. Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu : Dedit eis potestatem filios Dei fieri.
V. Et le Verbe s’est fait chair : Et Verbum caro factum est
VI. Il a habité parmi nous : Habitavit in nobis
VII. Tout est accompli : Consommatum est
VIII. Nous avons vu sa Gloire : Et vidimus gloriam ejus.
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Et le Verbe s’est fait chair, par Constant Chevillon. Édition de 1943, Lyon, Paul Derain. Image par Gerd Altmann de Pixabay