Grades Symboliques de Compagnon au REAA

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Grades Symboliques de Compagnon au REAA. 

Rite Ecossais Ancien & Accepté – rituel de 1804

Décoration de la Loge

La Loge est décorée comme au grade d’Apprenti.

Au lieu du Delta on place l’étoile flamboyante.

Le tableau est le même, mais on ajoute l’explication de la pierre cubique.

Au milieu de la Loge doivent être épars, outre les attributs d’Apprenti :

  • Un maillet,
  • une équerre,
  • un ciseau,
  • une règle,
  • un compas,
  • un glaive,
  • un hoyau, hoyau de sabotier
  • une pince
  • une pelle.

Les Frères sont décorés, savoir : le Maître du cordon bleu et les compagnons du tablier avec bavette rabattue.

Les titres des Dignitaires sont les mêmes qu’au grade d’Apprenti.

Ouverture

La Loge ouverte au grade d’apprenti le Vénérable frappe un coup et dit :

Frères premier et second Surveillant, annoncez aux Frères qui décorent vos Colonnes respectives que les travaux d’Apprenti sont suspendus pour passer à ceux de Compagnon.

Les surveillants répètent.

Le Vénérable frappe un coup et dit :

Vénérable premier et second Surveillants, invitez les apprentis à couvrir le Temple. Les apprentis étant retirés, le Vénérable dit :

D. – Frère premier Surveillant, quel est le premier devoir d’un Surveillant en Loge de Compagnon ?

R. – Très Vénérable, c’est de voir si tous les Frères ici présents sont Compagnons Maçons

Le Vénérable frappe et dit :

Mes Frères, debout et à l’ordre de Compagnon, face à l’est.

D. – Frères premier et second Surveillants, veuillez parcourir vos Colonnes respectives et assurez-vous si tous les membres ici présents sont Compagnon Maçons.

Les surveillants vont chacun sur leur Colonnes, à commencer par le dernier, prendre le signe, mot et attouchement de chaque Frère

Quand ce travail est terminé et que les surveillants sont rendus à leur place :

Le second Surveillant dit au premier :

Tous les Frères de la Colonne du sud sont Compagnons

Le premier Surveillant dit :

Vénérable, les Frères qui composent l’une et l’autre Colonne sont Compagnons

Le Vénérable se lève, se met à l’ordre de Compagnon, envoie par son Diacre le mot sacré de Compagnon au premier Surveillant

Le premier Surveillant envoie son Diacre le porter au Frère second Surveillant, celui-ci après l’avoir reçu frappe un coup et dit :

Très Vénérable, il est juste et parfait.

Le Vénérable frappe cinq coups égaux répétés par les surveillants et dit :

Au nom de Dieu et de Saint Jean d’Écosse, je déclare la Loge de Compagnon ouverte et couverte ; il n’est plus permis de parler ni de passer d’une Colonne à l’autre sans en avoir obtenu la permission du Surveillant de sa Colonne.

À moi, mes Frères.

Tous font le signe et la batterie, puis il dit :

Prenez séance, mes frères

Frère Secrétaire, veuillez nous donner lecture des travaux de la dernière tenue de Compagnon

La lecture terminée et la sanction donnée, le Vénérable dit :

Frère Maître des Cérémonies, veuillez vous rendre dans les parvis du Temple vous assurer s’il y a des Frères Visiteurs.

Le Maître des Cérémonies rentre et fait son rapport.

Réception

Le Vénérable dit :

Frère Maître des Cérémonies, allez préparer le Candidat et amenez-le dans l’état requis.

Il y va ; l’amène les cheveux épars sur les épaules, portant une Règle de la main gauche, dont un bout est appuyé sur l’épaule gauche, les bras nus, retroussés, sans habit ni gilet, la bavette de son tablier haute, il frappe en Apprenti à la porte du Temple

Le Vénérable dit :

Voyez qui frappe ainsi, mon frère

Le premier Surveillant le dit au second et celui-ci au Frère Couvreur qui entrouvre la porte et demande qui c’est.

Le Maître des cérémonies dit :

C’est moi qui conduis un Apprenti, lequel demande à passer de la perpendiculaire au niveau. Le second Surveillant le répète au premier qui le dit au Vénérable lequel dit :

Demandez-lui son nom, son age, ses qualités civiles et maçonniques.

Les demandes et réponses passent successivement du Frère Couvreur au second Surveillant de celui-ci au premier et du premier Surveillant au Vénérable Le Frère Secrétaire les inscrit et le Vénérable dit :

D. – Comment a-t-il osé espérer parvenir à recevoir ce grade ?

Le maître des cérémonies répond :

R. – Parce qu’il est né libre et de bonnes mœurs.

Le Vénérable dit :

Faites-le entrer en Apprenti et placez-le entre les deux Colonnes. Il ajoute :

D. – Frère second Surveillant, qui commandez la colonne des Apprentis, celui qui demande à passer de la perpendiculaire au niveau a-t-il fait son temps et ses Maîtres sont-ils contents de lui ? R. – Oui, Vénérable

D. – Tous les membres consentent-ils à son avancement ?

R. – (Tous étendent la main)

Le Vénérable frappe et dit au Candidat :

Sans affecter, mon Frère, de vous faire valoir comme une grâce particulière celle que vous fait aujourd’hui la Respectable Loge en vous faisant passer aussi rapidement à ce deuxième grade, je ne dois pas vous taire que dans les temps primitifs il fallait travailler pendant cinq années, sans interruption, à la colonne des Apprentis ; mais nous n’abrégeons pas ce terme à tous les sujets et ceux qui, comme vous, en sont exemptés doivent le regarder comme une faveur qui les invite à s’en rendre dignes et à mériter, par la suite, que cette loge ouvre les trésors ineffables de sa récompense.

Nous nous flattons que vous ne négligerez rien pour remplir notre attente et justifier la faveur de la Loge

Le Vénérable lui fait ensuite les questions suivantes :

D. – Qui vous a procuré, mon Frère, l’avantage d’être Maçonnerie ?

R. – Un sage ami, que j’ai depuis reconnu pour Frère

D. – Dans quel état avez-vous été présenté ?

R. – Ni nu ni vêtu.

D. – Pourquoi cela ?

R. – Pour me prouver que le luxe est un vice qui n’en impose qu’au vulgaire et que l’homme vertueux doit fouler aux pieds tout sentiment de vanité et d’orgueil.

D. – Pourquoi vous a-t-on couvert les yeux d’un bandeau ?

R. – Pour me faire comprendre combien les ténèbres de l’ignorance et la nuit profonde des passions qui nous aveuglent sont préjudiciables au bonheur de l’homme.

D. – Pourquoi vous fit-on voyager ?

R. – Pour me faire connaître que ce n’est jamais du premier pas que l’on parvient à la vertu.

D. – Que vites-vous lorsqu’on vous découvrit les yeux ?

R. – Tous les Frères armés d’un glaive dont ils me présentaient la pointe.

D. – Pourquoi ?

R. – Pour me marquer qu’ils seraient toujours prêts à verser leur sang pour moi si j’étais fidèle à l’obligation que j’allais contracter, ainsi qu’à me punir si j’étais assez méprisable pour la violer. –

D. – Pourquoi vous mit-on un compas sur la mamelle gauche nue ?

R. – Pour me démontrer que le coeur d’une Maçonnerie doit être juste et vrai.

Le Vénérable continue :

Vous avez, mon Frère, cinq voyages à faire.

Le Frère Maître des cérémonies lui met dans la main gauche un maillet et un ciseau ; le prend par la main droite, lui fait faire le tour de la Loge et de retour à l’occident il dit :

Frère second Surveillant, le premier voyage est fait.

Le second Surveillant le dit au premier et celui-ci au Vénérable qui dit au Récipiendaire :

Mon Frère, le premier voyage vous figure le temps d’une année qu’un Compagnon doit employer à se perfectionner dans la pratique de la coupe et de la taille des pierres qu’il a appris à dégrossir comme Apprenti à l’aide du maillet et du ciseau. Cet emblème vous démontre que telle perfection que puisse avoir un Apprenti ; il est encore bien éloigné de finir son ouvrage ; que le brut des matériaux consacrés à la construction du Temple qu’il élève au Grand Architecte et dont il est la matière et l’ouvrier ne sont pas encore enlevés ; qu’il ne peut se dispenser du travail dur et pénible du maillet et de la conduite précise et attentive du ciseau fidèle ; qu’il ne doit jamais s’écarter de la ligne qui lui a été tracée par ses Maîtres.

D. – Donnez-moi le signe d’Apprenti ?

R. – (Il le donne)

D. – Que veut dire ce signe ?

R. – Il me rappelle que le serment que j’ai fait lors de ma réception, par lequel je me suis engagé à avoir la gorge coupée si j’étais assez malheureux pour révéler les secrets qui m’ont été confiés.

Le Vénérable frappe un coup et dit :

Frère Maître des cérémonies, faites faire à ce Frère son second voyage.

Le Candidat porte dans la main gauche un compas et une règle et de la droite il tient son Conducteur. –

Le voyage fini, le Vénérable dit au Candidat :

Mon Frère, ce second voyage vous annonce que pendant la deuxième ` année un Compagnon doit acquérir les éléments pratiques de la Maçonnerie ; c’est à dire l’art de tracer des lignes sur des matériaux dégrossis et dressés ce qui se fait avec la règle et le compas.

D. – Mon Frère, donnez l’attouchement d’Apprenti au Frère premier Surveillant ?

R. – (Il le donne)

Le Frère premier Surveillant frappe et dit :

L’attouchement est juste, Vénérable

Le Vénérable frappe et dit :

Frère Maître des cérémonies, faites faire à cet Aspirant son troisième voyage.

Il porte dans la main gauche une règle et il soutient une Pince appuyée sur l’épaule gauche.

On le conduit et on annonce comme aux autres voyages.

Le Vénérable dit au Candidat :

Ce voyage, mon Frère, figure la troisième année d’un Compagnon pendant laquelle on lui confie la conduite, le transport et la pose des matériaux travaillés ce qui s’opère avec la règle et la pince. La pince, au lieu du compas, est l’emblème de la puissance qui ajoute aux forces individuelles les connaissances pour faire opérer ce que sans leur secours, il nous serait impossible d’exécuter. –

D. – Qu’entendez-vous, mon Frère, par Maçonnerie ?

R. – J’entends l’étude des sciences et la pratique des vertus.

Le Vénérable frappe et dit :

Frère Maître des cérémonies, faites faire le quatrième voyage.

Le Candidat porte une équerre et une règle ; on lui fait faire ce voyage comme les autres.

Le Vénérable dit au Candidat :

Mon Frère, ce voyage est l’image de la quatrième année d’un Compagnon pendant laquelle il doit être occupé directement à l’élévation de l’édifice ; à en diriger l’ensemble et à vérifier la pose d’équerre des matériaux amenés à pied d’oeuvre Maçonnerie ; il vous apprend que l’application, le zèle et l’intelligence que vous avez montrés dans vos travaux peuvent seuls vous élever au-dessus des Frères moins instruits, moins zélés que vous.

Frère Maître des cérémonies, faites faire le cinquième et dernier voyage.

Le Candidat a les mains libres.

Le Maître des cérémonies tient la pointe de l’épée sur le coeur laquelle est fixée par le pouce et l’index de la main droite du Candidat. Il le conduit par la main gauche. Il lui fait faire le tour et fait l’annonce comme aux autres voyages.

Le Vénérable dit au Candidat :

Ce cinquième et dernier voyage désigne que, suffisamment instruit des pratiques manuelles, le Compagnon doit employer cette dernière année à l’étude de la théorie ; apprenez de là, mon Frère, qu’il ne suffit pas d’être dans les sentiers de la vertu pour pouvoir s’y maintenir. – Il est des efforts puissants à faire pour acquérir la perfection. Suivez donc la route que l’on vous a frayée et rendez-vous digne d’être admis à la connaissance d’autres travaux Maçonnerie

D. – Donnez au Frère premier Surveillant le mot sacré d’Apprenti R. – (Il le donne.)

Le premier Surveillant dit :

Le mot sacré est juste, Vénérable.

Le Vénérable dit :

Frère Maître des cérémonies, faites lui faire son dernier travail.

Le Maître des cérémonies lui met dans les mains un maillet, avec lequel il le fait frapper en Apprenti sur la pierre brute et annonce que c’est fini.

Le Vénérable dit :

Frère Maître des Cérémonies, amenez le Candidat au pied du Trône et faites-le marcher à l’ordre d’Apprenti

Arrivé, le Vénérable lui montre l’étoile mystérieuse qui est au-dessus de sa tête ou sur le tableau et dit :

– Considérez cette étoile mystérieuse et que jamais elle ne s’écarte de votre esprit ; elle est l’emblème du génie qui élève aux grandes choses ; elle est emblème du feu sacré dont le Grand Architecte de l’Univers nous a doué ; aux rayons duquel nous devons discerner, aimer et pratiquer le vrai, le juste et l’équitable.

Le delta que vous voyez tout resplendissant de lumière vous offre deux grandes vérités et deux sublimes idées.

Vous voyez le nom de Dieu, comme source de toute lumière, de toutes connaissances et toutes sciences ; il s’explique symboliquement par Géométrie. Cette science sublime a pour base essentielle l’étude approfondie, les applications infinies des triangles ; sous son emblème véritable, toutes les vérités se développent à vos yeux par gradation à fur et mesure de votre avancement dans notre art sublime.

Le Maître des Cérémonie fait mettre le Candidat à genoux.

Le Vénérable frappe un coup et dit :

Debout et à l’ordre, mes Frères

Obligation

Je jure et promets, sous les mêmes obligations auxquelles je me suis soumis précédemment, de garder les secrets de Compagnon qui vont m’être confiés, envers les apprentis, comme je me suis engagé aux premières envers les Profanes, et je consens, si je deviens parjure à mon serment, à avoir le coeur arraché (ici tous les Frères font le signe) mon corps brûlé et mes cendres jetées au vent, pour qu’il ne soit plus question de moi parmi les Frères que j’aurai trahis.

Dieu me préserve d’un tel malheur ! Amen.

Le Vénérable lui pose le glaive sur la tête et dit :

Au nom et sous les auspices du Grand Orient de Frère et du Souverain Grand Maître et par les pouvoirs qui m’ont été confiés par cette respectable loge je vous reçois et constitue Compagnon Maçonnerie.

Il frappe cinq coups de son maillet sur le glaive.

Le Maître des cérémonies relève le Candidat

Le Vénérable lui rabat la bavette de son tablier et lui dit qu’étant Compagnon il doit, dorénavant la porter de même, puis il ajoute :

Désormais, mon Frère, vous devez travailler à la pierre cubique à pointe et recevoir vos salaires à la Colonne J. Ce nouveau travail doit vous rappeler qu’un Compagnon, destiné à réparer les défectuosités, doit employer tous ses soins non seulement à cacher les défauts de ses Frères, mais même à les corriger par ses exemples et ses conseils.

Je vais maintenant vous donner les mots, signe et attouchement.

Le signe se fait en portant la main droite sur le coeur, le pouce détaché de l’index pour former l’équerre, la main gauche ouverte, la paume en dehors à la hauteur de la figure, le coude appuyé au corps ; dans cette position tirer la main droite horizontalement à travers la poitrine et la reporter en même temps que la gauche le long des cuisses.

L’attouchement se fait en présentant la main droite, prenant celle de celui qui vous examine, posant le pouce entre le medium et le troisième doigt, ce qui s’appelle le mot de passe que l’on donne et qui est Schibboleth ; ensuite on presse l’ongle du pouce sur la premier phalange du medium, ce qui appelle le mot sacré qui est Jakin.

Allez maintenant, mon Frère, donner aux Frères premier et second Surveillant les mots, signe et attouchement afin qu’ils vous fassent reconnaître pour Compagnon

Le Candidat va donner aux Surveillant les mots, signe et attouchement accompagné du Maître des cérémonies. Cela fait, les surveillants annoncent qu’ils sont justes.

Le Vénérable dit :

Frère Maître des Cérémonies, faites travailler ce Frère en Compagnon et montrez-lui la marche de ce grade.

Le Maître des cérémonies le conduit à la pierre cubique à pointe, sur laquelle il frappe cinq coups et l’amène à l’est, au signe de Compagnon où il prend place à la droite du Vénérable pour cette fois seulement.

C’est alors que l’Orateur ou tout autre Frères qui aurait préparé un discours peut le prononcer. –

Le Vénérable dit :

Frères premier et second Surveillants, annoncez sur vos Colonnes respectives que nous allons applaudir à la satisfaction qu’éprouve la Loge de compter désormais parmi ses Compagnon le Frère N***.

Les surveillants répètent.

Le Vénérable frappe et dit :

Debout et à l’ordre, mes Frères.

Tous se lèvent, le Vénérable fait le signe, la batterie et l’acclamation de Compagnon conjointement avec les Frères Le Candidat remercie avec le Maître des cérémonies ; on couvre le remerciement, le sac des propositions circule, ainsi que la boîte des pauvres.

Le Vénérable frappe et dit :

Frères premier et second Surveillants, demandez aux Frères qui composent vos Colonnes respectives, s’ils n’ont rien à proposer pour le bien de l’ordre en général et pour celui de cette respectable loge en particulier. –

Les surveillants annoncent. Le Vénérable dit :

Frère Secrétaire, veuillez nous donner lecture de l’esquisse des travaux du jour. –

On lit les travaux

Le Vénérable dit ensuite :

Frère premier et second Surveillants, annoncez sur vos Colonnes que si les Frères ont quelque observation à faire sur l’esquisse des travaux, la parole leur est acquise.

Les surveillants annoncent.

S’il n’y a pas d’observation on sanctionne.

Instruction

D. – Êtes-vous Compagnon ?

R. – Je le suis, examinez-moi, éprouvez-moi.

D. – Où avez-vous été reçu Compagnon ?

R. – Dans une Loge de Compagnon régulière.

D. – Comment avez-vous été préparé ?

R. – Ayant les cheveux épars sur les épaules, portant une règle de la main gauche dont un bout était appuyé sur l’épaule gauche.

D. – Comment fûtes-vous introduit ?

R. – Par trois coups distincts.

D. – Que vous dit-on ?

R. – Qui est là ?

D. – Que répondîtes-vous ?

R. – Un Apprenti qui a fini son temps et qui demande à être reçu Compagnon

D. – Comment espérâtes-vous y parvenir ?

R. – Parce que j’étais né libre et pur de moeurs.

D. – Que vous dit-on ?

R. – D’entrer

D. – Que fit ensuite le Maître de vous ?

R. – Il me fit faire les cinq voyages d’usage.

D. – Que fit-il de vous ensuite ?

R. – Il me fit prêter l’obligation d’usage.

D. – Savez-vous cette obligation ?

R. – Oui, Vénérable

D. – Voulez-vous la répéter ?

R. – Je le ferai avec votre assistance.

D. – Levez-vous et commencez ?

R. – Je jure et promets, etc.

D. – Après cette obligation que vous montra-t-on ?

R. – Le signe de Compagnon.

D. – Après avoir été admis Compagnon travaillâtes-vous en cette qualité ?

R. – Oui, à la construction du Temple.

D. – Où avez-vous reçu votre salaire ?

R. – À la colonne J.

D. – Quand vous arrivâtes à la Colonne J que vites-vous ?

R. – Un Surveillant.

D. – Que vous demanda-t-il ?

R. – Le mot de passe.

D. – Le lui avez-vous donné ?

R. – Oui, Vénérable.

D. – Quel est-il ?

R. – Sch.

D. – Comment parvîntes-vous à la colonne B ?

R. – Par le portique du parvis.

D. – Vites-vous alors quelque chose de remarquable ?

R. – Oui, Vénérable.

D. – Que vites-vous ?

R. – Deux belles Colonnes de bronze B et J.

D. – Quelle hauteur avaient-elles ?

R. – Vingt-cinq pieds cubes avec un chapiteau de cinq pieds qui font trente pieds (2, Chro, ch. 3, vers. 15). Selon la Bible le cube est d’un pied 6 pouces anglais.

D. – De quoi étaient terminés et ornés les chapiteaux ?

R. – De feuilles de lys et de pommes de grenade.

D. – Étaient-elles creuses ?

R. – Oui, Vénérable.

D. – De quelle épaisseur était l’enveloppe extérieure ?

R. – De quatre pouces.

D. – Où furent-elles fondues ?

R. – Dans la pleine du Jourdain, dans une terre d’argile entre Simoth et Zarthan où les vases sacrés de Salomon furent coulés.

D. – Qui les fondit ?

R. – Hiram Abif, architecte du temple

Clôture

D. – Frère second Diacre, où est votre place en Loge ?

R. – À la droite du premier Surveillant s’il veut le permettre.

D. – Pourquoi, mon Frère ?

R. – Pour porter les ordres du Frère premier Surveillant au second et veiller à ce que les Frères se tiennent décemment sur les Colonnes.

D. – Où est la place du Frère premier Diacre ?

R. – A la droite du Vénérable s’il veut le permettre.

D. – Pourquoi, Frère premier Diacre ?

R. – Pour porter les ordres du Vénérable au Frère Premier Surveillant et à tous les Officiers dignitaires afin que ces ordres soient plus vite exécutés.

D. – Où se tient le Frère second Surveillant ?

R. – Au sud.

D. – Pourquoi, Frère second Surveillant ?

R. – Pour mieux observer le soleil à son méridien, envoyer les ouvriers du travail à la récréation et les rappeler de la récréation au travail afin que le Vénérable en tire honneur et profit.

D. – Où se tient le Frère premier Surveillant ?

R. – À l’ouest.

D. – Pourquoi, Frère premier Surveillant ?

R. – Comme le soleil se couche à l’ouest pour terminer la carrière du jour, de même le premier Surveillant s’y tient pour fermer la Loge, payer les ouvriers et les renvoyer contents et satisfaits.

Le Vénérable frappe alors cinq coups de maillet, répétés par les surveillants, se tourne du côté de son Diacre, lui donne le mot, la tête découverte et se couvre.

Le Diacre va le rendre au premier Surveillant qui l’envoie par son Diacre au Frère second Surveillant lequel, après l’avoir reçu frappe un coup et dit :

Vénérable, tout est juste et parfait.

Le Vénérable se découvre et dit :

Au nom de Dieu, et de Saint Jean d’Écosse, la Loge de Compagnon du Rit ancien est fermée.

À moi, mes frères !

Tous font le signe et la batterie.

Sortie

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Illustration : Willermoz.es [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

Merci à CRP & à Mariette.

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