Les amulettes arabes par Paul Pallary.
I
Les amulettes arabes sont des sachets de cuir ou de toile cousus avec du fil gĂ©nĂ©ralement jaune ou vert dans lesquels se trouvent, enveloppĂ©s dans un morceau de papier ou dâĂ©toffe cirĂ©e, soit quelques grains de sable ou de terre blanche, soit des versets du Coran ou des invocations Ă Dieu.
Ces sachets servent Ă combattre les maladies, Ă conjurer les sorts, Ă favoriser les joueurs et Ă prĂ©server du mauvais Ćil et des blessures.
Les femmes arabes portent souvent aussi un collier de clous de girofle ou de graines Ă odeur aromatique qui ont la vertu de guĂ©rir les gerçures des seins, ou encore un petit sachet renfermant des feuilles dâun arbuste dont la principale propriĂ©tĂ© est de protĂ©ger contre la morsure des serpents.
Les amulettes ne doivent pas ĂȘtre ouvertes devant un profane, car alors lâinfluence du mauvais Ćil dĂ©truirait toutes leurs qualitĂ©s. On ne peut les ouvrir que lorsque lâon est seul, et dans ce cas le protĂ©gĂ© doit rĂ©citer des priĂšres et faire des ablutions avant.
On accouple trois ou quatre de ces amulettes Ă un cordon que lâon porte autour du cou ou des parties malades. On en attache au gland de soie de la chĂ©chia, et mĂȘme dans lâintĂ©rieur de cette coiffure. On en porte Ă©galement dans les vĂȘtements.
Les femmes arabes ornent les amulettes avec quelques grains dâambre, de verre, dâĂ©mail ou de corail, y ajoutent quelquefois des pendeloques en argent, et sâen servent comme parures.
Les marabouts et les thalebs en ont la spĂ©cialitĂ© et les vendent aux croyants. Lorsque le porteur des amulettes les Ă©gare, il fait ordinairement lâaumĂŽne dâune bougie au marabout qui les lui a donnĂ©es.
Les caractĂšres employĂ©s pour ces Ă©crits sont un peu diffĂ©rents de ceux de lâĂ©criture ordinaire. Ils revĂȘtent un caractĂšre spĂ©cial, sacrĂ©. Aussi la lecture de ces papiers est-elle trĂšs difficile et exige-t-elle beaucoup de connaissances. La principale difficultĂ© provient de lâomission de la ponctuation.
II
Les amulettes portent différents noms suivant leur usage, leur grandeur et les pays. Les plus connues portent le nom de Hourze ; elles servent à guérir les maladies et renferment un verset du Coran.
Celle qui prĂ©serve des sorciers contient une terre blanchĂątre provenant de la tombe dâun marabout cĂ©lĂšbre. On y ajoute aussi quelquefois un peu de benjoin ou du musc.
Le Djedouil prĂ©serve des maladies contagieuses et du mauvais Ćil. Il porte Ă sa surface extĂ©rieure gravĂ©e sur le cuir certaines figures magiques en forme de rectangles et dâĂ©toiles.
Le Tehellil (Tebrede el Râssass, textuellement : refroidir la balle) est un recueil plus ou moins Ă©tendu de versets choisis parmi les plus efficaces du Coran, ou encore une sĂ©rie dâinvocations ayant le mĂ©rite dâattirer, sur celui qui en est porteur, la plĂ©nitude des grĂąces divines.
Le Tehellil se porte suspendu en sautoir et rend invulnĂ©rable celui qui le porte. Il est frĂ©quemment employĂ© par les pĂšlerins en voyage quâil prĂ©serve des coups de feu et des mauvais borts. Pour essayer le tehellil, on le suspend au cou dâun bĆuf ou dâun Ăąne, et on tire sur lui, Ă bout portant, un coup de fusil ; si lâamulette est bien faite, la balle sâaplatit sur la bĂȘte.
Le talisman dâAndarous contient les versets de la prĂ©servation que nous citerons plus loin.
Le Dâjouchan donne lâinspiration.
Le Mordjâana est accompagnĂ© de sept carrĂ©s magiques.
LâAdjheub conserve la santĂ© toujours florissante.
Les sachets destinés à guérir les maladies contiennent dans leur intérieur une pùte de préparation spéciale étroitement enveloppée dans du parchemin.
Sur ceux-ci se voient quelques lettres et signes magiques destinés à éloigner les mauvais esprits qui ont provoqué la maladie.
Ces sachets sont luxueux : ils sont en soie verte à bandes jaunes et rouges, et coûtent trÚs cher.
Enfin signalons également les écrits enveloppés dans une chemise de fer-blanc et destinés à préserver contre les accidents.
Quand un malade est arrivĂ© in extremis, un thaleb Ă©minent, rĂ©putĂ© par sa haute science, Ă©crit avec une encre composĂ©e de laine brĂ»lĂ©e et dâeau quelques versets du Coran sur une assiette ; il verse ensuite de lâeau de maniĂšre Ă dĂ©layer les caractĂšres et administre ce mĂ©dicament au malade : sâil le supporte, câest quâil doit vivre ; sâil le rejette, câest quâau contraire il mourra des suites de la maladie.
Le Mohaba se porte suspendu en sautoir et fait aimer des femmes celui qui le porte.
Quand un jeune homme est repoussĂ© par une femme, il sâempresse dâaller voir un thaleb. Moyennant rĂ©tribution, ce dernier Ă©crit sur la main droite du jeune homme quelques lignes et caractĂšres magiques. AprĂšs quoi lâadepte, la main fermĂ©e, sâen va chez la rebelle ; arrive devant elle, il lui prĂ©sente la main en dĂ©tournant la tĂȘte, et sâenfuit aprĂšs quelques instants.
Cinq jours aprĂšs, le jeune homme peut revenir, la belle tombera dans ses bras !
Certains signes jouissent de vertus particuliĂšres et sont souvent reproduits sur les sachets en cuir, ce sont le triangle (fig. 1), le sceau de Salomon ou Ă©toile Ă six branches formĂ©e par la superposition de deux triangles (fig. 2), une Ă©toile Ă plusieurs rayons (fig. 3) et quelquefois le carrĂ© et le rectangle. Je nâai jamais vu le croissant (fig. 4) employĂ© comme prĂ©servatif.
Lâencre la plus communĂ©ment employĂ©e est lâencre noire, mais on se sert aussi de lâencre bleue et de lâencre jaune ; cette derniĂšre est prĂ©parĂ©e avec du safran dĂ©layĂ© avec un peu de musc.
Dans lâAsie Mineure et Ă Constantinople, beaucoup de monuments possĂšdent des propriĂ©tĂ©s prĂ©servatrices : ce sont de vĂ©ritables talismans.
Les rĂ©guliers dâAbd-el-Kader portaient une dĂ©coration en forme de main : ce signe extĂ©rieur prĂ©servait du mauvais Ćil, des blessures, etc.
III
Versets du Coran employés comme amulettes
Je reproduis ici les versets du Coran les plus gĂ©nĂ©ralement usitĂ©s, et je les fais suivre de la traduction de quelques amulettes qui mâont Ă©tĂ© donnĂ©es par des thalebs de Mascara et de Sidi-Bel-AbbĂšs.
Coran. Chapitre CXIII â LâAube du jour â
1. Dis : Je cherche un refuge, un prĂ©servatif auprĂšs du Seigneur de lâAube du jour.
2. Contre la mĂ©chancetĂ© des ĂȘtres quâil a crĂ©Ă©s.
3. Contre le mal de la nuit sombre quand elle nous surprend.
4. Contre la mĂ©chancetĂ© de celles qui soufflent sur les nĆuds.
5. Contre le mal de lâenvieux qui nous porte envie.
Ce chapitre est destinĂ© Ă prĂ©munir contre les malheurs qui peuvent atteindre le corps. Le chapitre suivant prĂ©munit contre les dangers qui menacent lâĂąme.
Chapitre CXIV â Les Hommes â
1. Dis : Je cherche un refuge auprĂšs du Seigneur des Hommes.
2. Roi des Hommes.
3. Dieu des Hommes.
4. Contre la méchanceté de celui qui suggÚre les mauvaises actions et se dérobe.
5. Qui souffle le mal dans les cĆurs des Hommes.
6. Contre les génies et contre les Hommes.
Les versets suivants également usités sont épars dans le Coran.
Sourate XVI. Verset 100
Je cherche un refuge auprÚs de Dieu contre Satan le lapidé
Cette formule prémunit contre le danger de prononcer des blasphÚmes. On la prononce avant la priÚre pour écarter le Diable.
Sourate XXIII. Versets 100 et 101.
Dis : Seigneur, je cherche un refuge auprĂšs de toi contre les suggestions des dĂ©mons. Je me rĂ©fugie vers toi afin quâils nâaient aucun accĂšs auprĂšs de moi.
IV
Traduction de quelques amulettes arabes
Dans la magie, disent les astrologues, câest un esprit qui sâunit Ă un autre, et, dans la talismanique, câest un esprit qui sâunit Ă un corps.
1â Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Quâil rĂ©pande ses grĂąces sur notre seigneur Mahomet, sur sa famille et ses compagnons, et quâil leur accorde le salut !
Dieu est lui-mĂȘme tĂ©moin de ce quâil nây a point dâautre Dieu que lui ; les anges et les hommes douĂ©s de science et de droiture rĂ©pĂštent : Il nây a point dâautre Dieu que lui, le puissant, le sage (Coran, sourate III, verset 1 6.). La religion de Dieu est lâIslam (Coran, sourate III, verset 17) ! lâIslam ! lâIslam !
Présentez-vous à la porte de la ville, dirent deux hommes craignant le Seigneur et favorisés de ses grùces, vous ne serez pas plus tÎt entres que vous serez vainqueurs (Coran, sourate V, verset 26) ! vainqueurs ! vainqueurs !
Accordez protection et un solide appui, Î mon Dieu ! au porteur des caractÚres que je trace, je vous le demande par (les mérites de ce verset) :
Celui qui Ă©tait mort, et Ă qui nous avons donnĂ© la vie, Ă qui nous avons donnĂ© la lumiĂšre pour marcher au milieu des hommes, sera-t-il semblable Ă celui qui marche dans les tĂ©nĂšbres et qui nâen sortira point ? Câest ainsi que les actions des infidĂšles ont Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s dâavance (Coran, sourate VI,). Accordez votre aide (ĂŽ mon Dieu !) Ă qui porte cet Ă©crit.
Suit un carrĂ© de cinq cases sur cinq. Dans chacune est un fragment de ce passage du Coran : « Lâassistance vient de Dieu et la victoire est prochaine (Coran, sourate LXI, verset 13) » Ce passage se trouve cinq fois rĂ©pĂ©tĂ© dans lâensemble du carrĂ©.
En plus des mots que lâon lit dans la premiĂšre rangĂ©e de cases, on remarque dans chacune un chiffre. GroupĂ©s et lus de droite Ă gauche, ces chiffres donnent : 56 247, ce qui signifie : Lâassistance (appartient) Ă (Dieu).
Au-dessous de ce carré sont les mots : « Talisman efficace ».
Au verso de la feuille, on lit : « Pour obtenir lâassistance », et au-dessous est une grossiĂšre imitation du « sceau de Salomon ».
2. â Lâamulette suivante mâa Ă©tĂ© communiquĂ©e par M. Bernard, de Sidi-Bel-AbbĂšs, un Ă©rudit en tout ce qui touche aux mĆurs indigĂšnes.
Dans un cadre carré :
Au nom de Dieu, De Dieu, de Dieu, de Dieu, de Dieu,
Du Dieu de Clémence, De Clémence, de Clémence, de Clémence, de Clémence
Et de Miséricorde.
O mon Dieu, Î Dieu tout-puissant ! exaucez la priÚre que je vous adresse en vue des mérites des « oui ßles El ùjana et Ez-zelzala et des mérites aussi, des fidÚles croyants, qui, nuit et jour, courbait le front devant votre majesté, et couvrez-moi du manteau de votre divine protection.
O Dieu, Î Dieu, Î Dieu, Î maßtre des maßtres et source premiÚre de toute chose. O créateur des mers et trÎne de puissance, qui avez rendu Moïse à sa mÚre et Joseph à Jacob, écoutez, je vous en conjure, mon humble priÚre.
Veuillez, par la vertu de ces caractĂšres, ĂŽ mon Dieu ! mâaccorder les richesses de ce monde, Ă©carter de moi les embĂ»ches, me mettre Ă lâabri des attaques calomnieuses, me rendre invulnĂ©rable et encore Ă©loigner toute catastrophe de mon chemin.
Ne mâabandonnez pas, ĂŽ mon Dieu ! ne me faites pas pĂ©rir et Ă©pargnez- moi le chĂątiment et les tourments de lâenfer ; nâavez-vous pas la toute- puissance ?
Et que les grĂąces divines soient sur le ProphĂšte, ses compagnons et les membres de sa famille.
Sidi KrĂ©lid consacre le passage suivant aux vertus de lâamulette ci-dessus :
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! quâil rĂ©pande sa grĂące sur notre seigneur Mohammed, sur sa famille, ses compagnons, et leur accorde le salut !
Cette amulette a, par elle-mĂȘme, des vertus magiques : elle prĂ©serve des atteintes du fer des flĂšches et des canons, et met Ă lâabri des coups du sort ; au besoin encore, elle rend invisible son heureux possesseur. Elle lui permet en outre de braver sans crainte les tĂ©nĂšbres de la nuit, et le protĂšge contre les Ă©vĂ©nements.
Cette amulette, enfin, assure Ă celui qui la porte un bon accueil partout oĂč il se prĂ©sente et a le pouvoir dâĂ©pargner toute disgrĂące Ă celui-ci.
En un mot elle est si puissante, que son heureux possesseur est entiĂšrement sauvegardĂ©, et dix mille canons seraient-ils braquĂ©s sur lui, quâil nâaurait rien Ă craindre.
Quand on veut Ă©prouver ses vertus, il faut la suspendre Ă un Ăąne, et choisir pour cela une bĂȘte dont la robe nâait aucune marque qui la fasse distinguer des autres. Mais lâon ne doit en arriver lĂ que si lâon traverse une pĂ©riode de troubles.
Puisse Dieu nous épargner aux uns et aux autres la vue de semblables malheurs, et déjouer les complots des méchants !
3. Traduction dâune autre amulette :
Sidi KrĂ©lid dit, autre part, que lâon peut suspendre Ă une bĂȘte un papier contenant le nom de Dieu, mais il ajoute quâalors ce papier doit ĂȘtre renfermĂ© dans une Ă©troite enveloppe.
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Que Dieu rĂ©pande ses grĂąces sur notre seigneur Mahomet, sur sa famille et ses compagnons, et quâil leur donne la paix, la paix !
Louange Ă Dieu, maĂźtre de lâUnivers, le clĂ©ment, le misĂ©ricordieux, souverain au jour de la rĂ©tribution.
Câest toi que nous adorons, câest toi dont nous implorons le secours. Dirige-nous dans le sentier droit, dans le sentier de ceux que tu as comblĂ©s de tes bienfaits, non pas de ceux qui ont encouru ta colĂšre, ni de ceux qui sâĂ©garent (Câest la premiĂšre sourate du Coran).
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Dieu est le seul Dieu ; il nây a point dâautre Dieu que lui, le vivant, lâimmuable. Ni lâassoupissement, ni le sommeil nâont de prise sur lui. Tout ce qui est dans les cieux et sur la terre lui appartient. Qui peut intercĂ©der auprĂšs de lui sans sa permission ?
Il connaĂźt ce qui est devant eux et ce qui est derriĂšre eux » et les hommes nâembrassent de sa science que ce quâil a voulu leur apprendre. Son trĂŽne sâĂ©tend sur les cieux et sur la terre, et leur garde ne leur coĂ»te aucune peine.
Il est le TrĂšs-Haut et le Grand (Verset 256 de la deuxiĂšme sourate du Coran, La sourate CXII, « lâUnitĂ© de Dieu »).
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Dis : Dieu est un. Câest le Dieu Ă qui tous les ĂȘtres sâadressent dans leurs besoins. Il nâa point enfantĂ© et nâa pas Ă©tĂ© enfantĂ©.
Il nâa pas dâĂ©gal en qui que ce soit.
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Dis : Je cherche un refuge auprĂšs du Seigneur de lâAube du jour, contre la mĂ©chancetĂ© des ĂȘtres quâil a crĂ©Ă©s, contre le mal de la nuit sombre qui nous surprend, contre la mĂ©chancetĂ© de ceux qui soufflent sur les nĆuds, contre le mal de lâenvieux qui nous porte envie (La sourate CXIII, « lâAube du jour »).
Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux ! Dis : Je cherche un refuge auprĂšs du Seigneur des Hommes, roi des Hommes, Dieu des Hommes ; contre la mĂ©chancetĂ© de celui qui suggĂšre les mauvaises pensĂ©es et se dĂ©robe, qui souffle le mal dans le cĆur des hommes ; contre les gĂ©nies et contre les hommes (La sourate CXIV, « les Hommes »).
Au dos, au-dessus dâune croix Ă cinq branches (« le Sceau de Salomon ») tracĂ©e grossiĂšrement, on remarque des lettres non groupĂ©es. En ajoutant un ra, la lettre arabe, aprĂšs la neuviĂšme et un autre aprĂšs la seiziĂšme, on lit : Au nom de Dieu clĂ©ment et misĂ©ricordieux !
Lâusage des amulettes est universel : il se trouve dans tous les pays et Ă toutes les Ă©poques. Chose curieuse, la forme des amulettes est aussi la mĂȘme partout Ă fort peu de choses prĂšs. Les sachets de cuir des Arabes sont semblables Ă ceux des indigĂšnes du Cap Vert, du ĂomĂąl et de lâAfrique centrale, Les campagnards français et les paysans espagnols font aussi grand cas des amulettes religieuses avec cette diffĂ©rence que sur lâenveloppe sont brodĂ©s des symboles chrĂ©tiens. Toutes ont les mĂȘmes usages et la mĂȘme destination : ils servent Ă procurer les faveurs divines.
Les amulettes magdalĂ©niennes et surtout robenhausiennes ne sont-elles pas les Ă©quivalents de celles que lâon rapporte des Ăźles de lâOcĂ©anie ? Que penser de cet esprit dâintuition qui se retrouve dans des conditions si diverses. Il y aurait matiĂšre Ă Ă©crire, si lâon voulait faire une Ă©tude gĂ©nĂ©rale. Au point de vue ethnographique et philosophique, cette Ă©tude serait intĂ©ressante, et jâespĂšre bien quâelle se fera.
Plus sur le sujet :
Les amulettes arabes, Paul Pallary – SĂ©ance du 3 Janvier 1889, lu par M. A. de Morcillet. Pallary (P.). Les amulettes arabes, Bulletins et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© dâAnthropologie de Paris, 1889, n° 1, pp. 26-34.
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