Liber Pennae Praenumbra

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Liber Pennae Praenumbra.

Le texte fondateur de la Magick de Maât

Introduction

Il nous paraissait important de présenter au public francophone ce qui semble devenir aujourd’hui un des écrits fondateurs de la nouvelle scène thélémite, le Liber Pennae Praenumbra. Ce texte retranscrit la communication établie en 1974 entre l’entité N’Aton et la Magicienne-Scribe Nema. L’Humanité, dans l’une de ses probables évolutions vers un stade supérieur, fonctionnerait comme un gelstat planétaire où l’être humain, sans perdre son individualité propre, aurait acquis une véritable représentation collective grâce à une connexion empathique entre consciences individuelles. L’entité formée par cette méta-individualité s’est révélée d’elle-même comme N’Aton. Le message qu’il/elle délivre marque l’avènement d’une nouvelle ère, coexistante avec celle d’Horus : l’Aeon de Maât ; dont Frater Achad avait déjà annoncé l’arrivée dès 1948.

À la fois texte prophétique, livre saint, et parfait complément du Liber AL, le Liber Pennae Praenumbra ouvre de nouveaux horizons pour les magiciens de Théléma et offre la perspective de travailler à partir d’un Double Courant :

Le Courant d’Horus, 93, dont les puissantes énergies de révolution extatique furent dévoilées par Frater Perdurabo.

Et le Courant de Maât, 696, dont les forces de mystère et de mutation équilibrent celles de l’Aeon d’Horus, qui fut principalement révélé par Soror Nema, Frater Achad et Frater Belarion.

La Déesse Maât représentant la force équilibrante cachée sans qui la stabilité ne peut être assurée, mais aussi l’ultime Vérité par essence inconnaissable, il n’est pas étonnant que ce texte trouve une résonance particulière chez certains autres mages pour qui la Magick de Maât serait la chAos Magick

kAzIm

LIBER PENNAE PRAENUMBRA

Dans l’ Echo-Akasha est inscrit ceci :

Par la même bouche, Ô Mère du Soleil, est le mot expiré et le nectar reçu. Par le même souffle, Ô Contrepoids du Coeur, est le manifesté créé et détruit.

Il n’y a qu’une seule porte, bien qu’il semble y en avoir neuf, Danceur-Mîme des Étoiles. Merveilleux sont les filets de ta toile qui scintille dans l’obscurité-flamboyante de l’espace !

Les Deux qui sont Aucun te saluent Flamme Noire qui transporte Hadit ! De moins en moins l’ Un grandit, de plus en plus Pra-NU se manifeste. Puisses-Tu t’entretenir avec nous, les enfants du temps-à-venir ; Révèle ta Volonté et accorde ton Amour, à nous !

Alors, Celle-Qui-Va prit la parole :

« Je ploie sur vous, Enfants d’Heru ! Vous, qui aimez la Loi et la protégez, gardant Naught à vos côtés, vous êtes bénis. Vous avez recherché les morceaux démembrés de Notre Seigneur, jamais ne cessant de rassembler ce qui fut. Et au Royaume des Défunts vous avez engendré de la Mort Celui-Qui-Brille. Lui donnant naissance et Le nourrissant.

La Terre de Lait recevra le miel également, tombé tel la rosée du Gynandre Divin. Le plaisir et la joie résident dans le Travail, le Tout surpassant de loin les Parties rassemblées. Le Seigneur des Fragments a été replacé au sein de Son royaume, comme l’ont voulu la Bête et l’Oiseau. La Terre du Soleil ouvre ses portes uniquement aux enfants. Écoute l’Enfant Eternel dont la Voie est Liberté et qui embrasse parfaitement la Nature de ton être. »

Une Voix alors détonna dans l’Echo Crystalin :

« Quel sens donner à cette révélation ? Le Temps Lui-même est-il mal tourné ? Le Faucon s’est envolé mais avec soixante et dix rattachés à Sa course ! »

Elle sourit, aussi Voluptueuse que la Nuit :

« Vois, Il déploie Ses ailes en vol, pour réveiller et raviver L’Étincelle Dorée dans le coeur des hommes. Et de quelle manière vole-t-il, et par quels moyens ? La Plume et l’Air sont à Lui et le soutiennent partout où son désir L’emmène. » (1)

Les colonnes des âges sont inébranlables et fermement tenues en place. (2) Le Jour du Faucon a vu son aube arriver, et s’accordera en juste mesure avec les Lois du Temps et de l’Espace.

La Voix continua :

« La Vision a-t-elle échoué ? T’aperçois-Je dans le trouble pensant de Toi que Tu es Celui que Tu n’es Pas ? Elle dansait et tourbillonnait projetant de la lumière stellaire en son rire silencieux. »

« Je Suis Celle Que Je parais être parfois, pour me vêtir ensuite d’un triple voile. Ne te laisse pas confondre ! Avant tout, la Vérité l’emporte. Je suis l’Incommensurable. Qui est là pour me dire “’Non ’ , me dire “’Tu ne passes pas »’ ? Ou même, qui pourrait encore Me dire ’’Ton temps est à venir ’’ quand le Temps lui-même est la meilleure de mes gouvernantes et l’Espace le Major d’Homme de mon Temple ? En vérité, O Voix de l’Akasha, je suis les moyens mêmes par lesquels tu t’exprimes. Par la même bouche qui respire l’Air sont prononcés les mots de doute. »

« Ainsi dans le Silence, viendras-tu à Moi. Car cette fois je suis venu avec un but : Aider les Adorateurs du Faucon à voler. »

La Parole pour Voler

Qui Vacille en Vol Devra alors Chuter : la Grandeur des Dieux dans le Déplacement. (3)

« À tes premières ailes, Adoré d’ Heru, le bouclier qui longtemps t’a protégé s’est rompu. C’est sur les Ailes de la Volonté que tu t’es ensuite aventuré, prenant de l’ampleur et gagnant de la puissance dans ton Vol. Tu as acquis toutes les connaissances du Royaume de la Plume, et grâce à elles tu es devenu aussi parfait que le Soleil. Amis et professeurs sont maintenant comme des frères pour toi.

Le Cygne majestueux, le Héron et le Hibou — le Corbeau et le Coq t’ont apporté leur aide. La Beauté du Faucon Lui-même t’a été accordée. Les vertus du Paon, du Colibri et du Plongeon. L’Aigle révéla sa nature profonde et ses mystères, puis tu vis de quelle façon avec son Lion, il put devenir le Cygne. Quant à l’Ibis de l’Abîme, il apporta la Connaissance. Vous avez volé, Ô Rois et Ermites ! Et vous volez en ce même instant, au sein de la bienveillance courbée de NU. Mais il y en a parmi vous et dessous vous qui voudront attraper vos ailes et vous faire tomber du ciel.

Discernez avec habileté. Et jugez bien votre cœur ! Si vous êtes purs, il ne pèsera pas plus que Moi. Et ne vous plongera pas dans les profondeurs de l’ Abysse. L’Or est Lumière, mais le plomb est Mort pour le Vol. Sondez donc vos propres profondeurs, dans la Vérité et la Connaissance du Soi. Si quelque chose vous fait obstacle, c’est sûrement que vous l’avez voulu. Contemplez maintenant cet enseignement au sein du Temple.

Ainsi disant, Celle-qui-Va prit la forme d’une somptueuse Flamme Noire s’élevant par l’extrémité de la plume pour se propager dans le Vide. Les enfants d’ Heru restèrent alors en Silence, et écoutèrent Ses mots se former dans leurs cœurs.

Voyez ! Cette Constellation qui se déploie dans l’Espace, devant vous. Les hommes l’ont nommée Andromède. À travers elle je voyage jusqu’à Sirius, puis jusqu’à Râ et enfin jusqu’à vous, Ô Prêtres.

Vous ne vous contenterez pas de ce qui fut acquis dans le Royaume mais vous vous efforcerez de le dépasser en Tout. Dans l’Amour de la Dame du Nord et la Volonté du Prince du Sud, chaque chose vous ferez ; Par le pouvoir de l’Étoile à 7 rayons vous comprendrez la Bête ; Et, Had en votre Cœur, vous couvrirez de délices la Dame aux courbes étoilées.

Qu’il soit d’abord fait ainsi, puis, allez au-delà. Abandonnez tout ce qui vous différencie de ce-qui-est ou n’est-pas. Et si jamais le chasseur d’oiseau vous rattrape, laissez dans sa main votre manteau de plumes et envolez-vous, invisibles et nus, dans les hauteurs du lointain !

Vous êtes ici des Prêtres dans le Temple, des Rois, des Guerriers et des Magiciens ! La Voie est dans le Travail.

Celui-Qui-Est-Caché dans l’Abysse nous délivre à présent les deux par lesquels est forgée la plus Haute Alchimie. La Terre qui Soutient est Chthonos – sachez le bien, et que toutes les obligations soient délaissées pour le Travail de la Volonté. L’Esprit qui Surmonte est Ychronos, dont la nature est Durée et par conséquent ce qui trépasse. Ces deux sont un, et constituent l’essence du Royaume. Celui qui les soumet se fait Maître du Monde. Ils sont les véritables clés de la transmutation et les clés du pouvoir sur les autres éléments. »

Les Prêtres-Guerriers reçurent alors les Clés et les placèrent dans leurs robes, pour les garder bien cachées, apposées contre leur cœur. La Flamme Noire dansa et diminua, et tout en rétrécissant, prit la forme d’une longue plume tranchante. Puis, comme il n’y avait aucun support pour écrire, un parmi les prêtres s’avança, et offrit la peau de son corps sur l’autel, en guise de parchemin vivant.

Celle-Qui-Va y inscrit alors un Mot, mais pas devant les autres. Les Rois et les Ermites attendaient patiemment, parfaitement assurés d’une Compréhension finale. La plume s’agrandit de nouveau et ses bords s’arrondirent pour former devant eux le symbole du Yonilingam. Puis l’image se forma de l’Ancien Baphomet, le Cornu, qui prit soudain la parole :

« Du passé vous connaissez la Clé des Deux-en-Un réunis. Vous avez vécu et vous êtes aimés pleinement comme HAD et NU, et comme PAN et BABALON. Le Mystère de mon idole vous le connaissez également car une telle Vérité existait déjà pour les Ordres Anciens de l’Est et de l’Ouest. En ces temps, la Race des Hommes fut divisée en 2. Puis le Père et la Mère donnèrent un Enfant. Des enfants Je suis l’aînée c’est vrai, mais aujourd’hui le plus jeune a grandi, et Son Jour est arrivé.

La nature de la véritable Alchimie est qu’elle ne change pas seulement la substance du travail, mais qu’elle opère des transformations au sein même de l’alchimiste. Que celui dont la Volonté est d’ Oeuvrer ainsi reçoive l’autre face de mon image et qu’il considère bien son sens en rapport à la Tache. »

Le Déploiement de l’Image

Des abords du Yonilingam dériva alors un Nuage aux tons violets et lumineux. Et de son centre brumeux émargea un son, une vibration douce, qui pourtant emplit tout l’Espace. D’éclatants et magnifiques rayons d’arc-en-ciel jaillirent des ailes et de leur centre apparut une Abeille, en toute simplicité. Rayée d’or et de brun, les poils doux et courbés, ses yeux se mirent à briller en voyant l’assemblée des Prêtres et des Rois.

Alors, du dehors de la brume environnante, Celle-Qui-Va dit :

« C’est le symbole de l’Oeuvre à venir, le Grand Gynandre sous sa forme Terrestre. Que le Magickien s’épanouisse comme l’Abeille, pour qu’à mesure que l’Aeon se déroule, il soit comme un meneur et un signe pour l’Humanité. »

— Que l’Abeille nous apprend-elle de sa propre nature ?

Vois ! Elle n’est ni mâle ni femelle, au singulier. Elle œuvre tout le jour durant, constamment en vol, un travailleur sans ego pour qui sa Volonté et la Volonté de la Ruche ne font qu’une. Elle récolte le nectar de la fleur, virevolte jusqu’à la Ruche et là, en pure Comm-Union, opère une Transmutation dans son corps.

Le nectar devient miel. D’Abeille à Abeille il est transféré, révélant à chaque bouche qui le transporte les Mystères de la Ruche. Par la même bouche qui d’abord va récolter, le miel est transmis, l’Alchimie Secrète des Centres devenus Or et Argent.

La Ruche ainsi vit, immortelle. Avec la reine et les ouvriers, les faux bourdons et les bâtisseuses, les soldats, et les nourricières — toutes ne font qu’un. Dans un constant renouvellement de la vie, la Ruche respire comme un Seul Être, qu’elle est en vérité. Dans la Volonté de la Ruche, la Volonté de l’Abeille se réalise. Chacune à sa place, en ordre et harmonie, les Abeilles travaillent ensemble à l’accomplissement de leur Volonté. »

L’image s’estompe à présent. La Plume semble danser dans les airs ; elle fait sortir de son extrémité de larges ailes qui prennent la forme d’un sombre Vautour.

« Mais sachez, Ô Filles et Fils du Faucon, qu’un Homme n’est pas une Abeille. Il tirera cependant profit de cette métaphore, pour apprendre la Sagesse dans le Travail. Voici en Moi une autre image pour l’enseignement de vos Coeurs. »

Alors, devant leurs yeux, apparut la Tour du Silence, dans laquelle les Adorateurs du Feu allongent leurs morts.

La silhouette du Vautour se fit moins éclatante, et se mit à déchiqueter la chair des cadavres jusqu’aux os. Le vent hurlait à la désolation dans cet effroyable lieu, faisant siffler les os d’ivoire dans leurs urnes funéraires.

Tout en silence, Celle-Qui-A-Les-Ailes fixait la tache ensanglantée sur son bec. Puis, son sinistre regard se mit à scruter dans les yeux chacun des prêtres ici présents. Mais étant des guerriers qui ont la Mort pour frère, ils restaient en parfaite quiétude face à sa recherche. Alors, elle déploya ses ailes et prit le vent, s’élançant vers de lointaines hauteurs.

Le Don du Mot

L’Éternité régnait, revêtue de son Infini Voile devant eux.

À certains endroits parfois, le voile disparaissait, et Celle-Qui-Va refaisait subitement surface. Plus attirante que n’importe quelle mortelle n’a pu l’être, elle rayonnait d’une somptueuse grâce aux teintes de perle et d’améthyste. Sa robe, tissée du plus beau lin, était ceinte d’or et d’argent. Sa tête sertie d’un nemyss, tout de bleu étoilé. Sur sa couronne reposait l’unique plume qui semble tenir par elle-même et ses mains portaient l’Ankh et la Baguette de guérison. Alors, vers chaque prêtre-guerrier elle s’avança, et les couvrant de ses ailes leur donna un baiser. Puis, s’étant assise en leur milieu, Elle s’adressa à eux comme à des camarades.

« Vous tous, qui pratiquez l’Art Royal, écoutez. Il ne doit rien subsister qui reste caché à vos yeux. Les Formules et les Mots, vous devrez tous les découvrir ; vous serez initiés par ceux dont le Travail est de soutenir la Loi de la Volonté. »

« Vous avez oeuvré justement avec ce qui fut révélé, en vous basant sur l’Arbre de Vie. Suivant Tetragrammaton, et Tout ce que la Bête vous a apporté, vous avez habilement pratiqué. Vous êtes devenus Hadit, Nu et Ra-Hoor-Khuit. Comme Heru-Pa-Kraath, vous êtes restés dans le Silence. Vous avez connu PAN, comme amant et forme divine, et BABALON comme Proche et Épousée. »

« Les forces de Shaitan ont été réveillées quand vous appeliez à vous le Nexus 93 afin de façonner votre Volonté. La « division pour l’opportunité de l’union » vous avez éprouvé, et l’Alchimie est toute la Science de votre Art. »

« Mais, pour ceux qui savent, qui veulent, qui osent et se taisent, les choses vont maintenant plus loin. »

« Dans la Mort il y a la Vie – plus que jamais auparavant. La Mort désirée est éternelle, conservez ceci. L’Existence de l’Ego, engendré de Maya, doit être sacrifiée dès la naissance. Et l’Oeil-Qui-ne-Dort-Pas doit continuer de Veiller, Ô Guerriers, car l’illusion se génère d’elle-même. », « Vigilance de Tout Instant, ceci est le 1er Acte — L’Abysse est franchi minute après minute, chaque jour. »

« Si vous dansez avec les masques, masquez bien votre danse ! Rafiné et Sage doit être l’Art ; l’équilibre au Centre maintenu, ou bien vous donnerez Vie non voulue à vos propres créations. Traitez avec prudence cette partie du Travail, Mages. Car un outil mal conçu par la Volonté amène un maître dérangé. »

« De même, pendant la Messe, l’Aigle doit être nourri par ce qu’elle offre dans le partage. Par la même bouche qui sur la montagne rugit est l’Acte-Mot de Non-Différence donné. »

« Et quand la Volonté se manifeste, l’Abeille s’y associera pour apporter l’or au rouge et au blanc. L’essence de Shaitan est là, le Nectar ; le Temple est la Ruche. Le Lion est la Fleur et l’Aigle invoque la nature de l’Abeille. »

« Dans la triple chambre du sanctuaire est le premier nectar rassemblé. Les incantations de la baguette de PAN ouvrent le portail de l’extase. Et dans la troisième et dernière pièce, à l’écart, dans une Joie suprême, le don de Sothis, la quintessence d’hydromel, se mêle aux larmes de l’Aigle et au sang du Lion. »

« Solve et Coagula. Authentique Comm-Union, dans laquelle le Cosmos lui-même est dissous et rassemblé par la Volonté. Sachez que si les choses peuvent être réordonnées ainsi au sein du Royaume, afin que trois ou plus égalent zéro, il en va de même pour les anciennes vérités. » À cet instant, de la foule émue des prêtres-guerriers, un inconnu s’avança et dit :

« Nous te connaissons, Lady, bien que Ton nom n’ait été prononcé jusqu’à maintenant – dis-nous à présent qu’a-t-il été inscrit sur la peau de l’homme ? »

« Quel est ce mot que Tu as écrit ? »

Elle sourit, et tira de sa robe un rouleau de parchemin semblable à une étoile. Puis, tout en le dépliant, elle se tourna afin que tous puissent le voir.

Liber Pennae Praenumbra
Ipsos par Nema

IPSOS

« Quel est ce Mot, Ô Lady — et comment doit-il être utilisé ? »

« Dans le silence et la sagesse, Rois et Prêtres-Guerriers. Laissez l’acte jaillir et la parole cachée ; l’acte est une lueur suffisante pour voiler le visage. »

« C’est le Mot du vingt-troisième sentier, dont le nombre est cinquante et six. C’est la Demeure Inconnue dans laquelle la Danse des Masques, par Moi est enseignée. Tahuti qui veille sans le Singe, de même que Je suis le Vautour. »

« C’est la Coupe de l’Air et la Baguette de l’Eau, l’Épée de la Terre et le Pantacle du Feu. C’ est le Sablier et le Serpent qui se dévore la queue. C’est le Gange qui devient Océan et la Voie de l’Éternel Enfant. »

« Il appelle la Source même de Mon Être – et du vôtre. Il est à l’origine de cette transmission, qui passe par Andromède et Set. Ô mes Désirés, quelles sont ces races de dieux qui conversent avec l’Homme ? Leurs Mots sont à la fois leurs Noms et leurs Faits. »

« Il sert pour les mantras et les incantations. Parler opère déjà des changements. Soyez donc prudents dans son usage, car si Sa Vérité est dévoilée à l’inconnu, il pourrait bien mener les esclaves au désespoir et à la folie. »

« Seul un vrai Prêtre-Roi peut véritablement le comprendre et garder son équilibre dans le Vol de la Volonté * (GO-ing flight). Voilà tout ce que je puis dire pour l’instant. Le Livre du Dévoilement de la Plume est à présent terminé. »

« Fais ce que tu Voudras sera le Tout de la Loi. L’Amour est la Loi, l’Amour sous la Volonté. »

Plus sur le sujet :

Liber Pennae Praenumbra, Traduction française kAzIm – Horus Maat Lodge – Avec l’autorisation de Nema.

Illustration : Hunefer [Public domain], via Wikimedia Commons

Donat per Omne

Scribe – Nema

Sol in Capricornus

Anno Heru LXX

Cincinnati, Ohio

Notes :

1) Dans le texte original un accent est mis sur le verbe to GO : « in His GO-ing »

2) On trouve ici un jeu de mot entre « tenues en place » et le dieu Set : « firmly are they Set »

3) À nouveau « GO-ing »

Bibliographie :

Maat Magick : A Guide to Self-Initiation.

The Way Of Mystery : Magick, Mysticism & Self-Transcendence.

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