Fragment de rituel mésopotamien contre la maladie.
Je suis [nom], dont le dieu est [nom], dont la déesse est [nom],
De qui le cœur a été rendu coléreux,
Dont les pensées ont été rendues mauvaises, dont les voies n’ont pas été rendues droites.
Ainsi ils m’ont fait ; terreur, panique et mélancolie ils ont préparés pour moi ;
Horribles sont mes rêves, désastreux sont mes présages ;
Noué est mon estomac, il y a en moi
Ce que ta grande divinité sait, mais que je ne sais pas.
Fais-toi le dieu courroucé et la déesse courroucée pour être en paix avec moi,
La colère du dieu et de la déesse me détend ;
Le péché du malfaiteur du père, de la mère, du frère, de la sœur, du fils, de la fille, du serviteur ou de la servante,
Du camarade, de l’associé, de l’ami, de l’amie.
[Délivres-en] et je chanterai tes louanges.
Tablette d’argile sumérienne, vers 2600 av. J.-C.
Trois fois, il [le ou la malade] doit le réciter. Ses bras derrière lui tu devras tourner, et aussi longtemps que sa maladie dure devant les étoiles et l’eau, libations de bière et ne pas s’agenouiller.
Sur le toit il devra dormir, et au matin, 10 shekels de pierre tu devras [placer].
Avec de l’eau, lave-toi et oins-toi d’huile.
Devant Shamash un encensoir de cyprès tu dois placer et cette pierre tu dois enlever.
Devant Shamash tu devras la placer. Au-dessus, il devra dire ce qui suit :
O pierre-kagina, sadanu, aimé de Shamash le juge à la réputation étendue,
Comme mon père, mon parent, pardonne mes méfaits ;
Comme ma mère, dissous [mon péché] ;
Comme Shamash, [illumine mes ténèbres]
[Le reste du rituel est manquant]
Plus : Trois rituels assyriens.
Plus sur le sujet :
Fragment de rituel mésopotamien contre la maladie. « Fragment of an Expiation-Ritual against sickness » par C.J. Mullo-Weir, Journal of the royal asiatic society, avril 1929.
Illustration : Bjørn Christian Tørrissen [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons