Déodat Roché et l’Eglise Gnostique par Jean-Pierre Bonnerot
Un dossier paru dans les Cahiers d’Etudes Cathares présenté pour la première fois en format électronique et sur l’internet grâce à Jean-Pierre Bonnerot qui nous a transmis les textes et nous a donné son autorisation pour leur publication.
Dépositaire de certaines filiations nous avons cherché à mieux comprendre leurs origines. L’Eglise Gnostique remonte à Doinel pour ce qui relève du dépôt du « spirite », les textes ici publiés, illustrés de nombreuses lettres inédites et de notes pertinentes, devraient permettre au cherchant de mieux appréhender la Gnose et sa résurgence moderne.
En 1898 Déodat Roché est initié dans l’Ordre martiniste et en 1899 il entre dans l’Église Gnostique de France de Jules Doinel : en 1901 is est ordonné diacre et en 1903 il est consacré évêque gnostique de Carcassonne sous le nom de « Tau Theodotos ».
Spartakus FreeMann, novembre 2004 e.v.
Sommaire du dossier
Avant Propos par Olivier Cébe
Jean-Pierre Bonnerot : Déodat Roché et l’Eglise Gnostique
Première partie : Les évêques du Paraclet et la restauration de l’Eglise Gnostique.
Deuxième partie : Lettres de Déodat Roché au Docteur Fugairon.
Troisième partie : Biographie du Docteur Fugairon.
Quatrième partie : Les devenirs de l’Eglise Gnostique : Histoire et Doctrine.
Notes de la première partie
Notes de la deuxième partie
Notes de la troisième partie
Notes de la quatrième partie
Avant-Propos
L’ensemble constitué par les textes réunis dans ce volume forme l’une des plus importantes publications qu’ait produit la Société du Souvenir et des Études Cathares.
En effet, la correspondance adressée par Déodat Roché aux responsables de l’Église Gnostique et les commentaires très complets et instructifs qu’en a développé Monsieur Jean Pierre Bonnerot composent le premier volet d’un diptyque remarquable qui associe en complément le dossier si dense que Déodat Roche rédigea pour justifier ses critiques à l’égard de ces mêmes responsables quelques années plus tard, et sa détermination. Il s’agit d’une découverte pour les membres de la Société et tous ceux qui s’attachent à la révélation du mouvement gnostique dans notre ère, car ces documents contribuent à en saisir l’une des étapes essentielles dans sa manifestation. Or, cette étape est toute fondamentale dans l’œuvre de Déodat Roche, et donc pour la Société du Souvenir et des Études Cathares qu’il fonde un demi-siècle après.
L’enthousiasme que manifeste le jeune étudiant en droit pour l’Eglise Gnostique en 1899, sa disponibilité affirmée avec une volonté dynamique à l’adresse de ses fondateurs, son impatience exprimée avec sobriété et fermeté, ses appels à la rigueur et à l’engagement total, contribuent à dessiner la personnalité de Déodat Roché telle qu’elle nous apparaît dans toute sa force dès que le lecteur aborde la seconde partie de ce volume : le texte intégral du manuscrit « Gnose antique et pensée moderne » qui peut être retenu comme le document de base de toute la vie et de l’œuvre de Déodat Roché.
Pour le présenter, nous reprendrons les termes de l’avant-propos que nous rédigions en exergue à la publication qui en fut déjà donnée dans le 93e numéro des Cahiers d’Études Cathares, en Mars 1982.
« Il s’agit du dernier travail auquel l’illustre philosophe mit la main, puisque, en août et septembre 1976, il en relisait la frappe effectuée avec une attention soutenue et toute particulière par Lucienne Julien, d’après le manuscrit original rédigé en 1905 – 1906 et maintes fois repris dans les soixante-dix années qui suivirent. C’est donc, parmi les premiers écrits de Déodat Roché réalisés après la direction qu’il assumait du « Réveil des Albigeois » – devenu par la suite « La Gnose Moderne » -, celui qui définit une ligne de conduite et les fondements de !a pensée de leur auteur. Qu’il ait relu ce texte, sans apporter de correctifs ni d’amendements plus d’un demi-siècle après, est un argument irréfutable sur la fermeté de ses convictions, l’assurance de ses préceptes, la rigueur de ses écrits. Nous ne pouvons qu’inciter nos amis à lire ce document avec attention. Il constitue en quelque sorte, une référence fondamentale pour notre action, au sein de la Société.
En effet, la seconde partie de ce travail mérite une facture patiente, réfléchie, critique : l’argumentation qui s’y dévoile avec autorité, sera précieuse pour beaucoup d’entre nous, qui veillent à détecter tout signe instructif pour leur propre recherche, au fil des jours, eu égard aux errements dans lesquels nous plongent les temps de ce millénaire finissant en matière de quête religieuse, philosophique et spirituelle.
Certes la première partie peut paraître rébarbative ; mais nous renvoyons les lecteurs aux pages 283 à 297 de l’ouvrage de Déodat Roché L’Église Romaine et les Cathares Albigeois (édition 1969) dans lesquelles ils trouveront de très nombreuses références aux événements et écrits auxquels il est fait allusion dans ce texte. Que ce document écrit par Déodat Roché, et transcrit patiemment par Lucienne Julien, contribue à fortifier l’édification des membres de la Société et son rayonnement tout entier. »
Le travail remarquable de Monsieur Jean-Pierre Bonnerot, membre de la Société, ne peut qu’y contribuer ; qu’il trouve ici l’expression de notre gratitude et de notre satisfaction à pouvoir disposer ainsi, grâce à la collaboration fructueuse de plusieurs auteurs, d’un ouvrage précieux pour la quête de chacun.
Olivier Cébe
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