VII – Judas ou les conditions de la rédemption
Alors que nous croyions ; comme Marcel Pagnol, Jean Guitton en son livre sur la Vierge Marie, et quelques autres ; qu’à Sainte–Gertrude, il avait été dit :
« Ni de Salomon, ni de Judas, je ne te dirai ce que j’ai fait afin que l’on n’abuse pas de ma miséricorde« , il s’avère que nous n’avons retrouvé nulle part cette révélation.
Dans la collection des Sources Chrétiennes l’éditeur de Sainte-Gertrude émet l’idée que l’origine de cette phrase correspondrait à une confusion dans la façon de rapporter cette révélation accordée à Sainte-Mathilde :
« Sur la requête d’un frère, elle demanda au Seigneur où étaient les âmes de Salomon, d’Origène, de Trajan » (70).
Si le Christ répondra à Sainte-Melchide que Sa miséricorde et Sa bonté doivent rester cachées aux hommes, il apparaît que celles-ci sont infinies et concernent tous les êtres, car si Judas n’était pas pardonné, lui qui synthétise et actualise tous les hommes pêcheurs, alors combien d’êtres connaîtraient le salut ?
Un témoin contemporain du Judaïsme qui semble toute sa vie avoir été tourmenté par le Christianisme, vers lequel son intelligence l’appelait, Edmond Fleg, mais dont la culture de ses ancêtres l’handicapait à reconnaître sa vocation prophétique, écrivait en son livre l’Enfant prophète qui avait justement bouleversé, comme plus tard nous-mêmes, Jean Daniélou :
« Tu disais les temps sont venus, je dois mourir sur la croix, pour accomplir les prophéties… Et tu voulais mourir… Alors eux, les Juifs qui t’ont fait mourir, ils les ont accomplies ; les prophéties. Et Judas qui t’a trahi, il a sauvé le monde ! » (71)
Jean Daniélou, si dans le cadre de ses analyses patristiques n’a pas toujours été honnête, notamment à l’égard d’Origène, en une réponse à Edmond Fleg, a bien situé l’origine du mystère qui nous occupe :
« Ce n’est pas Israël qui a crucifié Jésus, c’est l’infidélité d’Israël. Et par conséquent ce qui a causé la mort de Jésus, c’est en dernier lieu le péché. Mais alors ce n’est plus Israël seul qui porte la responsabilité de la mort de Jésus puisque c’est « l’iniquité du monde » que celui-ci a prise sur lui. Devant la croix de Jésus, nous devons, nous aussi, nous frapper la poitrine comme le centurion« . (72)
Si les docteurs du Christianisme n’avaient pas depuis deux mille ans offert une vision manichéenne de l’histoire et de l’histoire du salut, il est vraisemblable qu’Edmond Fleg et beaucoup d’autres qui vivent encore sous l’ancienne Loi, auraient été en mesure de comprendre que Jésus était le Messie : ils l’auraient non seulement reconnu, mais en outre, ils appartiendraient aujourd’hui, au Corps Mystique du Christ.
Alors que nous avions achevé cette étude, jusqu’à sa conclusion, nous avons eu connaissance de cette interrogation que Marcel Pagnol exprimait, en une préface qui semble inédite à son oeuvre Judas :
« Une idée me hante depuis le catéchisme : pourquoi Jésus qui savait tout, a-t-il choisi Judas pour l’un de ses Apôtres ? » (73)
Au terme de notre réflexion, il nous semble avoir perçu une réponse qu’il nous a plu, d’emblée, de lui dédier.
Irénée de Lyon déclare qu’il existait un Evangile de Judas, aujourd’hui perdu, et à propos des Mystères, il prête à des sectes apparentées à la doctrine de Valentin une thèse qui n’est pas sans importance :
« Tout cela disent-ils, Judas le traître l’a exactement connu et, parce qu’il a été le seul d’entre les disciples à posséder la connaissance de la vérité, il a accompli le « mystère » de la trahison« . (74)
En écho à ce témoignage très antique, Monsieur Philippe avait déclaré « Judas était le plus avancé des Apôtres« . (61)
Plutôt que d’annoncer la bonne nouvelle, le message évangélique d’un Salut Universel, à l’image de l’Apôtre déclarant aux Colossiens III, 3-5 : « Car à ces choses d’en bas vous êtes morts, et votre vie est dans l’Invisible, en Dieu, avec le Christ : et lorsque le Christ, qui est notre vie, se manifestera, alors vous aussi vous serez manifestés avec Lui dans la gloire » ; le césaropapisme a préféré brandir en faveur des hommes, l’épouvantail d’un hypothétique enfer permanent, cela à l’égard de ses fidèles, mais aussi au « profit » de ceux qui ne l’étaient point, et particulièrement à l’égard de ceux-ci, en les destinant en outre aux tribunaux de l’Inquisition : les Cathares furent de ces martyres !
Cette vision manichéenne que nous avons déjà montrée en notre étude sur Satan, a pour conséquence la condamnation de Judas !
Trésorier recueillant les oboles, fruits de la charité, lequel parmi les Apôtres était le mieux désigné à recueillir sur lui tous les péchés d’une humanité en permanent état de chute, dans une actualisation d’un présent non clos, sinon Judas, l’un des plus grands envoyés de l’histoire et de l’histoire du Salut, lui qui était le trésorier au service de Jésus.
Si Judas est venu reconnaître Jésus, il est venu lui rendre ses comptes, Lui livrer la trahison humaine des Alliances successives, et dès lors, dans cet acte de reconnaissance, naître de nouveau… avec Jésus.
Ephrem de Nisibe en son Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron évoque le trouble de certains :
« Beaucoup s’en prenaient au Seigneur, objectant ; Pourquoi au lieu de perdre deux vies, n’a-t-il pas ressuscité Judas avec lui-même ? » (75)
C’est parce que, comme l’a souligné Pagnol en sa Préface pour Judas :
« Après la mort de Jésus, il a accepté le rôle du traître, comme Son divin Maître avait accepté la croix. » ( 73 )
Pagnol n’a pas expliqué ce mystère qu’il pressentait ; les motifs théologiques que nous avons avancé, n’appartenaient pas à son témoignage, et la pièce s’achevait en outre à la mort de l’Apôtre.
Judas a accepté le rôle du traître devant l’histoire, parce que l’oeuvre n’est pas achevée. Si l’Apôtre a livré le Christ, c’est pour qu’à son tour le Christ nous délivre : Le grand Mystère qui achève le mystère de Judas, c’est le nôtre !
En rachetant nos trahisons, que l’Apôtre dans un présent qui n’est pas achevé actualise, nous rachetons Judas ! Si Monsieur Philippe déclare que Judas n’est pas encore pardonné et si Soeur Josépha Ménendez déclare que Judas ne s’est pas encore humilié, c’est parce que nous n’avons pas encore acquis assez d’humilité dans notre condition d’homme chuté !
Si nous avons chargé Judas de nos fautes, il est juste que nous le chargions de notre repentir pour qu’il l’offre, lui l’Apôtre sans qui les mystères de la Rédemption ne s’accompliraient pas, à Jésus-Christ.
Lui l’Apôtre, qui est l’image de notre condition de chute, ne sera pardonné et sauvé que lorsque l’humanité le sera en ce qu’elle aura accepté Dieu, et aussi longtemps que l’humanité condamnera Judas, elle se condamnera elle-même : les Princes de l’Eglise, les Docteurs de la Foi, auraient-ils oublié cette parole fondamentale de l’Evangile : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés« . (Matthieu VII, 1)
« Il fallait que Judas trahisse le Christ, il y était poussé, et nul ne peut répondre de lui-même » (2) a déclaré cet autre envoyé, qu’était Monsieur Philippe.
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Plus sur le sujet :
Judas ou les Conditions de la Rédemption 3, Jean-Pierre Bonnerot. Paru dans « Cahiers des Etudes Cathares », hiver 1984, N° 104. Cet article a été publié avec l’aimable autorisation de son auteur, Jean-Pierre Bonnerot, pour le site EzoOccult. ©Jean-Pierre Bonnerot, tous droits de reproduction interdits.
Illustration : Cimabue [Public domain], via Wikimedia Commons
Notes :
(1) Giovanni Papini : Histoire du Christ. Paris, Payot Ed, 1923, page 253.
(2) Alfred Haehl : Vie et Paroles du Maître Philippe. Lyon, Paul Derain, Ed, 1959, page 100. Nlle Ed. Paris Dervy Livres, pour un accès plus aisé.
(3) Marcel Pagnol : Judas. Monte-Carlo, Editions Pastorelly, 1975, page 23.Lorsque nous citerons ce texte, nous userons en principe de l’édition originale (sauf avis contraire) publiée chez Grasset en 1956.
(4) Livre des Deux Principes. Paris, Ed du Cerf, 1973, Coll Sources Chrétiennes n°198. Du Libre Arbitre, § 63, page 401. Sur le problème du manichéisme étranger à la philosophie cathare confer notre étude sur le Prologue de Jean, particulièrement notre réflexion sur le verset 3 et 4.
(5) Claude Jean-Nesmy : la Tradition médite le Psautier Chrétien. Paris, Editions Téqui, 1973,Tome 1, page 176.
(6) Origène : Contre Celse II, § 11. Paris Ed du Cerf, 1967, Coll Sources Chrétiennes n°132 ,page 311.
(7) Paul Reboux : La vie secrète et publique de Jésus-Christ. Son voyage au Tibet. Paris, Editions Niclaus, 1955, page 200.
(8) Charles Guignebert : Jésus. Paris, Albin Michel Ed, Coll l’Evolution de l’humanité, n° 12, 1969, page 621, note n° 1273.
(9) Georges Aubre : Cet homme nommé Judas. Paris, la Colombe Ed, 1961, page 145.
(10) Anne-Catherine Emmerich : La Douloureuse Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ. Paris, Librairie Pierre Téqui, 1942, page 134.
(11) Ibid, page 134.
(12) Alfred Haehl : Op cité, page 100.
(13) Jean-Pierre Bonnerot : Satan, Lucifer, le Principe de ce monde et les démons dans la tradition chrétienne de l’exégèse scripturaire. Cahiers d’Etudes Cathares n° 96. Ne revenant pas sur ces détails fondamentaux pour ne pas allonger ce travail, le chercheur est renvoyé pour une bonne compréhension de cette présente étude à lire obligatoirement cette précédente étude.
(14) Alfred Haehl : Op cité, page 100.
(15) Nous remercions Sa Béatitude Tau Irénée II, de nous avoir communiqué le texte de la Sainte Messe en usage dans l’Eglise Gnostique Apostolique.
(16) Didyme l’Aveugle : Sur Zacharie Livre VI 313. Paris, Ed du Cerf, 1962, Coll Sources Chrétiennes n°85, page 965.
(17) Confer notre étude précédente publiée dans les Cahiers d’Etudes Cathares : le Prologue de Saint-Jean dans la Tradition Chrétienne et l’exégèse scripturaire.
(18) Fabre des Essarts : Le Christ Sauveur. Paris, Bibliothèque Chacornac Ed, 1907, pages 43 et 44.
(19) Confer notre étude dans les Cahiers d’Etudes Cathares n°98 : Consolamentum, Réincarnation et évolution spirituelle dans le Catharisme et le Christianisme originel, particulièrement ce qui touche le mystère de la conversion et la situation de Paul.
(20) Alfred Haehl : Op cité, page 99.
(21) Marcel Pagnol : Judas. Paris, Grasset Ed, 1956, pages 230 à 233.
(22) Ibid, page 234.
(23) Alfred Haehl : Op cité, page 99.
(24) Ibid, page 137.
(25) Marcel Pagnol : Op cité, page 227.
(26) Josépha Ménendez : Un appel à l’Amour. Le Message du coeur de Jésus au monde. Toulouse, Ed de l’Apostolat et de la Prière, 1944, page 85.
(27) Ibid, page 84.
(28) Raymond Christoflour : Signes et Messages pour notre temps. Paris Buchet CHASTEL Ed, 1958, page 222.
(29) Jean Chrysostome : Homélies sur la trahison de Judas. Deuxième Homélie : Oeuvres complètes, Bar-le-Duc, L. Guérin Ed, 1864, tome 3, page 199. Nous signalons le « doit » que nous retrouvons en Luc XXII, 22, qui implique une obligation et non une simple prophétie.
(30) Marie-Aimée de Jésus : N-S Jésus-Christ étudié dans le Saint-Evangile, Sa vie dans l’âme fidèle. Paris, Carmel de l’Avenue de Saxe Ed, 1914, tome 6 page 102.
(31) Confer notre étude sur le Prologue de Saint-Jean, mais surtout de l’éminent kabbaliste : Emmanuel Levyne : Lettre d’un kabbaliste à un rabbin. Loi et Création. Paris, Tsedek Ed, 1978.
(32) Origène : Sur la Pâque. XXV, XXVI, XXVII et XXX (extraits). Paris, Beauchesne Ed, 1977, pages 203 à 213.
(33) Anonyme (dérivé d’Hippolyte) : « La Pâque Historique ». (P.G. 59, 741-746) in : Le Mystère de Pâques. Coll Ictus N° 10, Paris, Grasset Ed, 1965, page 67.
(34) Ibid, page 69.
(35) Grégoire de Naziance : Discours 45 : Pour la Sainte Pâque 15 et 16 (extraits). In : Homélies. Namur, Ed du Soleil levant, 1962, pages 138 et 140.
(36) P. F. G. Lacuria : Les Harmonies de l’Etre exprimées par le nombre, Nlle Edition par nos soins avec une introduction, Rennes, Auvac Bretagne Ed, 1978.
(37) Origène : Homélies sur Josué. IV, 4. Paris, Ed du Cerf, Coll Sources Chrétiennes n°71, 1960, page 157.
(38) Ibid, III, 2, page 133.
(39) Origène : Homélies sur le Lévitique XIII, 4. Paris Ed du Cerf, Coll Sources Chrétiennes n° 287, 1981, pages 211 et 213.
(40) Origène : Sur la Pâque XVII et XVIII, (extraits), op cité, pages 187 et 189.
(41) Emmanuel Levyne : La kabbale du commencement et la lettre Beith, Paris Tsedek Ed, 1982, page 30.
(42) Ibid, page 34.
(43) Anonyme (dérivé Hippolyte) : « La Pâque Spirituelle » (PG. 59, 77, 732) in Le Mystère de Pâques, op cité, pages 83 et 84.
(44) Eusèbe de Césarée : Histoire Ecclésiastique. VII chap 32, 17 et 18. Paris Ed du Cerf, 1955, Coll Sources Chrétiennes n° 41, pages 226 et 227.
(45) Emmanuel Levyne : Lettre d’un kabbaliste à un rabbin. Loi et Création, op cité.
(46) Jules Lebreton, SJ: La Vie et l’enseignement de Jésus-Christ Notre Seigneur. Paris, Beauchesne Ed, 1931, tome 2, page 164.
(47) Ferdinand Prat . SJ : Jésus-Christ, sa vie, sa doctrine, son oeuvre. Paris Beauchesne Ed, 1853 tome 1, page 246.
(48) Marcel Pagnol : Judas, Op Cité, pages 219 et 220.
(49) Le lecteur habitué à lire nos travaux – et c’est l’occasion de le rappeler – se rappellera que nous usons toujours pour Saint-Jean et les écrits de Saint-Paul des traductions de l’abbé Alta publiées respectivement chez Durville en 1919 et Chacornac en 1928 pour les secondes éditions. Sauf indication contraire, nous utilisons pour l’Ancien Testament la traduction d’Edouard Dhorme et le Nouveau Testament de Jean Grosjean éditées dans la Pléiade. La valeur des traductions d’Alta a été notamment manifestée à l’occasion de notre précédente étude sur le « Prologue de Saint-Jean ».
(50) Targum du Pentateuque : Genèse Paris, Ed du Cerf, 1978, Coll Sources Chrétiennes n°245, pages 439 et 441.
(51) Rachi : Le Pentateuque avec Rachi. Volume 1 : Genèse. Paris, fondation Samuel et Odette Levy, 1979, page 351.
(52) Elie Munk : La Voix de la Thora. Volume 1 : Genèse. Paris, fondation Samuel et Odette Levy, 1981, page 509.
(53) Guillaume de Bourges : Livre des Guerres du Seigneur et deux homélies. Chapitre XI, Paris, Ed du Cerf, 1981, Coll Sources Chrétiennes n°288, page 127.
(54) Claude Jean-Nesmy : La tradition médite le Psautier Chrétien, op cité, tome 1, page 241.
(55) Marcel Pagnol : Judas, op cité, page 230.
(56) Quod vutdeus : Livre des Promesses et des prédictions de Dieu, I, ch 25, 37. Paris Ed du Cerf, 1964, Coll Sources Chrétiennes n°101, page 235.
Marcel Pagnol : Judas, op cité, pages 111 et 114 extraits.
(58) Guillaume de Bourges : Op Cité, chapitre XI, page 129.
(59) Carlo Suares : La Bible restituée : Genève, Editions du Mont Blanc, 1977. On lira avec intérêt l’oeuvre entière de ce kabbaliste, qui s’il n’a pas pleinement perçu les mystères du Christianisme, a intuitivement souligné des aspects fondamentaux.
(60) La Bible : Nouveau Testament. Introduction, traduction, notes de Jean Grosjean, Paris, Gallimard Ed, Bibliothèque de la Pléiade, 1980, page 318.
(61) Dr Ed. Bertholet : La Réincarnation d’après le Maître Philippe de Lyon. Lausanne, Pierre Genillard Ed, 1969, page 117.
(62) Soeur Josépha Ménendez : Un appel à l’Amour, Op Cité, page 440.
(63) Joséphin Peladan : Un Coeur en peine. Paris, Dentu Ed, 1980, page 305, Nlle Ed par nos soins, Genèse, Slatkine Ed, 1979 ; Confer aussi notre étude sur Satan, op cité.
(64) Ephrem de Nisibe : Commentaire de l’Evangile concordant ou Diatessaron XX, 18, op cité, page 356.
(65) Marcel Pagnol : Judas, op cité, page 233.
(66) Ephrem de Nisibe : Op Cité, XX, 12, page 351.
(67) Ibid, XX, 18, page 356.
(68) Ferdinand Prat : Jésus-Christ, sa vie, sa doctrine, son oeuvre, Op Cité, tome 2, pages 552 et 553.
(69) J. de Pauly : Sepher Ha Zohar, II 75b, 76a. Paris, Maison Neuve et Larose Ed, 1975, tome 3, pages 320 et 321.
(70) Sainte-Mechtilde : Le Livre de la grâce spéciale Ve Partie, Chap. 16, Tour, Mame Ed., sd (1920), page 405. Nous tenons à remercier particulièrement le R.P. Philippe Waffelaert, Bibliothécaire de l’abbaye de Maredsous, qui, à l’inverser d’un autre important monastère de France, a bien voulu nous permettre d’accéder à ce livre.
(71) Edmond Fleg : L’enfant prophète. Paris Gallimard Ed, 1934, pages 76 et 77.
(72) Jean Daneliou : Dialogue avec Israël. Paris, La Palatine Ed, 1963, page 130.
(73) Marcel Pagnol : Préface pour Judas. Ms autogr. Catalogue Thierry Bodin, N°25, extrait, vente Drouot, salle n°3 du 26 mars 1984.
(74) Irénée de Lyon : Contre les hérésies, I, 31, 1. Paris Ed du Cerf, 1984, page 133.
(75) Ephrem de Nisibe : Op Cité, XXI, 22, pages 386 et 387.