Concours Mon pacte avec le Diable.
Afin de cĂ©lĂ©brer la sortie de leur troisiĂšme publication « Mes Rapports avec le Diable » de Charles Lancelin, les Ă©ditions Ether et Egregore organisent un concours (gratuit et sans obligation dâachat) avec 2 lots Ă la clef :
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Le concours a lieu du mercredi 19 juillet au mardi 1er aout 23h59.
Pour participer :
2 solutions sâoffrent Ă vous :
– Participer au concours sur la page facebook des Ă©ditions Ether et Egregore.
OU
– Participer uniquement en remplissant ce formulaire Google forms (si vous ne possĂ©dez pas de compte facebook par exemple).
Pourquoi participer par facebook ?
Participer via Facebook vous permet dâavoir potentiellement 2 fois plus de chance de gagner et dâafficher votre soutien aux Ă©ditions Ether et Egregore.
Le soutien et le bouche Ă oreille de ses sympathisants est primordial pour cette maison d’Ă©dition 100% indĂ©pendante. Elle ne vous en sera que plus reconnaissante !
Comment participer ?
La voie Facebook :
1 â Aimer la page facebook « Ă©ditions Ether et Egregore ».
2 â Aimer la publication Facebook du concours
3 – Partager la publication FB du concours en mode public sur son profil
ET/OU identifier 3 amis en commentaires de cette publication
Si vous partagez ET identifiez 3 amis en commentaire, nous vous accordons 2x plus de chance de gagner au tirage au sort !
La voie « Formulaire Google forms » :
Une seule étape : Remplir le formulaire.
RÚglement et modalité de participation.
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Concours réservé aux personnes majeures résidant en France (Dom-Tom compris), Belgique et Luxembourg.
Pour toutes questions et complĂ©ment dâinformations, une seule adresse :
editions.ether.egregore@gmail.com
Nous vous remercions pour votre participation et vous souhaitons bonne chance !
Votre soutien fait notre force.
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Extrait de Mes rapports avec le Diable de Charles Lancelin, à paraßtre en août 2017 :
« Ma deuxiĂšme tentative fut plus sĂ©rieuse, sinon dans ses rĂ©sultats, au moins dans sa conduite. Jâavais alors bien Ă©tudiĂ© les grimoires divers qui donnent des modes dâĂ©vocation diabolique : je rĂ©solus dâopĂ©rer seul.
Tous les ans, je vais passer lâĂ©tĂ© dans une solitude sauvage, au fond de la Bretagne, sur la rade de Brest : câest lĂ que je dĂ©cidai dâappeler directement le diable. Il me semÂblait que, dans ce paysage tourmentĂ©, dans une lande dĂ©Âserte que dĂ©limitait contre lâocĂ©an un mur de roches Ă pic, des troncs de chĂȘnes rabougris par les ans et tordus par les tempĂȘtes venant du large et que rien nâa encore arrĂȘtĂ©es et brisĂ©es, il me semblait, dis-je, que ce serait lâendroit idĂ©al pour appeler le MaĂźtre du Mal. Et je rĂ©solus dâopĂ©rer en ce lieu.
Deux sentiers en croix me fournirent le carrefour de riÂgueur. Je portais avec moi la baguette de noisetier fourchue, coupĂ©e la veille, au lever du soleil, dâun seul coup de couÂteau vierge. Jâavais remplacĂ© la pierre hĂ©matite par un aimant colorĂ© de rouge, et les deux cierges prescrits, par deux bougies consacrĂ©es et abritĂ©es dans des lanternes.
De mĂȘme pour le cercle. Les rituels noirs veulent que le cercle satanique soit fait dâune peau de bouc qui cum puellĂą concubuerit, orientĂ© aux quatre points cardinaux par quatre crĂąnes de bouc, de chat, de chauve-souris et dâhomme, et fixĂ© en terre, dans les intervalles, par quatre clous arrachĂ©s Ă un cercueil : tout ceci est imaÂginĂ© pour exacerber la folie humaine : le cercle protecteur tracĂ© par lâĂ©pĂ©e consacrĂ©e doit suffire. Quoi quâil en soit, un soir de septembre, jâai accompli lâopĂ©ration dâappel.
La nuit Ă©tait dâune puretĂ© idĂ©aleâ; lâombre descendait, calme, imposante, majestueuse, et de plus en plus Ă©paisse, des sommets avoisinants. Lâespace Ă©tait par instants striĂ© par le vol ou le ululement de quelque oiseau nocturneâ; les mille bruits de la nature assoupie sâentremĂȘlaient avec la mĂ©lopĂ©e continue de lâocĂ©an, et lâheure sâannonçait admirable.
Les prĂ©paratifs furent vite faits : le triangle tracĂ© sur terre avec lâaimant, les cercles dĂ©crits avec lâĂ©pĂ©e, les lamiÂnaires et le foyer installĂ©s, lâĂ©pĂ©e fixĂ©e dans le sol Ă ma portĂ©eâ; jâinscrivis dans lâespace le pentagramme dont la pointe descend vers le nadir, et, la baguette fourchue Ă la main, jâĂ©manai le verbe de lâĂ©vocation rituelle : « Empereur Lucifer, maĂźtre de tous les esprits rebelles etc. ».
Jâattendis lâapparition promise par les grimoires de dĂ©Âmence… Au cours de lâinfernale conjuration, le vent du large sâĂ©leva, puis se calma dans un frissonnement gĂ©nĂ©ral des choses… AprĂšs la fin de lâappel, je restai immobile… »
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Plus sur le sujet :
Concours Mon pacte avec le Diable, des éditions Ether et Egrégore, 2017.