Chants Charbonniers.
CHANT CHAR.’.
Au sein de l’Av.’.
Chantons les BB.’.CC.’. ;
Célébrons-en l’ouvrage,
La gloire et les destins.
Quand le bon fazi brille
Autour de nos fourneaux,
Jusqu’à la fine aiguille
Poursuivons nos travaux.
Au rapport d’Hypocrate,
Ce favori des dieux,
La liqueur incarnate
Rend les hommes joyeux.
Un fazi délectable
Dissipe les ennuis,
Souvent du misérable
Écarte les soucis.
Sur la terre et sur l’onde,
À nos BB.’.CC.’. répandus,
Souhaitons à la ronde,
Force de ce bon jus ;
Que jamais d’autres charmes
N’excitent leurs désirs ;
Que s’ils versent des larmes,
Elles soient de plaisirs.
De la discorde impure
Qu’ils foulent les flambeaux ;
Que jamais son murmure
Ne souille leurs travaux ;
Qu’ils laissent l’avarice
Au malheureux guêpier ;
Que ce monstre rougisse
Devant tout Ch.’.
Viens travailler en V.’.,
B.’.C.’. visiteur ;
Viens remplir notre attente
Dans la chambre d’honneur ;
Viens partager la fête ;
Viens chanter avec nous :
Le fazi nous apprête
Les moments les plus doux.
COUV.’.
Je vois d’une ame contente
Mes BB.’.CC.’.CH.’.
Réunis dans cette V.’.
À l’abri des guêpiers. (bis)
Pratiquant la bienfaisance,
Toujours on les retrouvera
À soulager l’indigence,
Les vertus, etc. ;
Pour cela (bis) les vrais Ch.’. sont là (bis)
On lit sur notre bannière.
F.’. E.’. Ch.’.
O.’. R.’. F.’.
H.’. V.’. P.’.
Cette devise chérie,
En tout lieu nous guidera
Jurons que toute la vie
Dans nos coeurs elle sera.
Et de nous on dire (bis) : ils sont Ch.’. ceux-là.
Durchlichteter Wald, Emil Waldmann, 2008. Photographie par Togodumnus.
INVITATION
Au Temple de l’Égalité
Sous le dais de la bienfaisance,
D’une douce félicité,
Viens, viens goûter la jouissance.
Aux moeurs, à la liberté, aux talents,
En V.’. on aime à rendre hommage ;
Viens et reçois le pur encens
Qu’on doit à leur plus belle image (bis).
Déjà bénissant les destins,
Sous emblème de nos mystères,
Tu ne vois chez les BB.’.CC.’.,
Qu’un peuple d’amis et de frères,
Oui, du séjour des immortels,
L’amitié vient de l’Av.’.
Environner le libre autel,
Et composer autre apanage. (bis)
A jamais ce sera le tien,
Citoyen modeste et sensible,
Des lois invincibles prévient,
Qui rend ce séjour si paisible.
Toujours dans nos cœurs empressés,
Tu seras l’idole chérie,
Ils brûlent tendrement blesses
Pour l’Homme, pour toi, pour la liberté bénie.
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Illustration : Ec.Domnowall [CC BY 3.0], via Wikimedia Commons